...Les hommes, quoi ! (ton mi-amusé, mi-exaspéré)

Quelques mois sont passés depuis les événements relatés dans Un éléphant ça trompe énormément....Étienne (Jean Rochefort) file le parfait amour avec Marthe (Danièle Delorme). Bouly (Victor Lanoux) s'est séparé de sa femme et vit avec Daisy (Elisabeth Margoni) sa nouvelle conquête. Simon (Guy Bedos) est toujours prit entre sa mère Mouchy (Marthe Villalonga) et ses maîtresses. Daniel (Claude Brasseur) découvre l'hétérosexualité.

Tout irait pour le mieux si Étienne ne trouvait accidentellement une photo montrant son épouse dans les bras d'un autre homme. Dès lors, notre héros va s'emmêler de nouveau dans des plans tarabiscotés, cette fois pour débusquer et châtier l'amant de sa femme.

Nous irons tous au paradis démontre là encore que les femmes seront toujours plus fines, plus retorses, parfois plus dures que les hommes. Nous voyons des gars se débattre contre leurs épouses, concubines, mère ou patronne, mais également tenter de se dépêtrer de situations qu'ils produisent eux-même.

Ainsi Bouly qui vit "en amour libre" avec sa compagne, voit peu à peu débarquer enfants, nouveau compagnon, ex-mari, enfant des uns et des autres...Daniel, qui se "perd" un peu, allant presque jusqu'au mariage, Simon qui est obligé de faire hospitaliser sa maîtresse pour pouvoir la voir à l'insu de son époux...Bref, ce film ressemble à une nef des fous, où ce sont les mecs qui rament...

Rien que l'histoire de la maison de campagne qu'achètent nos quatre escogriffes est symptomatique de la façon bien à eux de se jeter tête la première dans les aventures et mésaventures les plus dingues.

A noter, lorsque Étienne se met en tête de surveiller sa femme, il revêt un pardessus beige, un chapeau noir, et la musique de Vladimir Cosma parodie alors avec malice le thème de La Panthère Rose d'Henry Mancini !

Nous irons tous au paradis, un de mes films préférés là aussi, qui jette un regard tendre et amusé sur ces éternels grands enfants que sont les hommes.