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Hellboy
le grand Rouge au cigare...
1944. Alors que les alliés infligent une sévère défaite à l'armée Allemande, une curieuse cérémonie d'invocation du Mal se déroule quelque-part en Europe du Nord ; c'est alors qu'intervient un détachement de soldats U.S au service d'un scientifique qui découvre une mystérieuse créature qu'il décide d'adopter sous le nom de Hellboy...
De nos jours, dans une base secrète, ce professeur, Trevor "Broom" Bruttenholm (John Hurt) a réuni trois personnages très particuliers : Elizabeth "Liz" Sherman (Selma Blair) une jeune femme maîtrisant (tant bien que mal) le feu, un homme-poisson télépathe, "Abe" Sapien (Doug Jones), et Hellboy (Ron Perlman), le démon mis au service du bien. Mais voilà que des nazis résucitent Raspoutine (Karel Roden) pour terminer l'invocation déstinée à plonger le monde dans le chaos ; pour cela, il vont avoir besoin d'Hellboy...
Hellboy, c'est la transposition au cinéma d'un comic de Mike Mignola, réalisé par Guillermo del Toro. Une pure barre de bonheur, remplie d'action, d'humour et d'émotion. L'extraordinaire Ron Perlman, bourru, têtu, tout rouge et plutôt mal embouché campe un Hellboy à la fois enfantin et "though guy", ayant souvent une "phrase qui tue" aux lèvres ; pourtant, Hellboy a une faille : il est amoureux de Liz, elle-même manquant de confiance en elle. Ajoutez à cela un jeune agent du F.B.I (Rupert Evans) qui se rapproche de la jeune femme, et vous avez, en plus de l'action et de l'humour, un des triangles amoureux les plus réussis du cinéma.
Ces temps-ci, les adaptations de comics sont très à la mode. Mais Guillermo del Toro a un univers bien à lui, et même moi qui n'ai lu aucune planche d'Hellboy, je me retrouve à rire devant les mésaventures du "grand rouge" dans le métro ou sourire avec une pointe d'émotion en le voyant filer le couple Liz-John Myers en racontant son infortune sentimentale à un gamin...
Hellboy, pour résumer, c'est du bon cinéma.
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