• Une bible et un fusil

    "Si elles ont un jour le droit de vote, que Dieu nous garde !"

    Une bible et un fusilRooster Cogburn (John Wayne) est révoqué de son poste de sherif suite à une énnième "bavure". Mais le juge Parker (John McIntire) lui offre un moyen de retrouver son étoile : le bandit Hawk (Richard Jordan) a volé une cargaison de nytroglicerine afin de cambrioler une banque.

    Cogburn se lance sur la piste, et rencontre Eula Goodnight (Katharine Hepburn) et le jeune Indien Wolf (Richard Romancito), seuls survivants d'un massacre perpétué par Hawk et ses hommes.

    Une bible et un fusil de Stuart Millard (1975) met en scène pour la deuxième fois Cogburn et son caractère entier, aux prises avec une vieille fille bigotte mais sacrément têtue : le face à face Wayne-Hepburn est un grand moment du cinéma. Une bible et un fusil

    Si Millard n'est pas Hathaway, et si Richard Jordan n'a pas le "charisme malsain" de Robert Duvall, le film ne "tient" en fait que par les dialogues piquants entre ces deux têtes de lard, qui se ressemblent tant qu'on se doute que malgré leur attirance visible, elles ne pourraient jamais vivre ensemble.

    Parmis les seconds rôles, Anthony Zerbe en complice de Hawk et Richard Romanchero en jeune Indien admiratif du vieux Cogburn sont excellents. On a le plaisir de voir John McIntire en juge et Sthrother Martin en vieux batelier râleur, sans oublier le vieux Chen Lee (Tomy Lee), et le chat...

    Une bible et un fusil, une "suite" qui n'est pas à la hauteur de son ainé, mais qui se regarde avec le plaisir d'assister aux prises de becs entre les deux héros, voilà pourquoi je le classe dans les "classiques du western".

    Une bible et un fusil

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