• Un profil pour deux (2017)

    L'amour sur Internet.

    Mon avis : Mitigée ouch

    Un profil pour deux (2017)Pierre (Pierre Richard), veuf et solitaire, se voit offrir par sa fille Sylvie (Stéphane Bissot) un ordinateur et des cours d'informatique.

    Il se lie d'amitié avec son professeur Alex (Yannis Lespert) sans savoir que celui-ci est en fait le compagnon de sa petite-fille Juliette (Stéphanie Crayencourt).

    Pierre se prend très vite au jeu et s'inscrit sur un site de rencontres. Il fait la connaissance de Flora (Fanny Valette) dont il tombe amoureux. Mais la photo qu'il a utilisé pour son profil est celle d'Alex. Lorsque la jeune femme lui donne rendez-vous, il panique et supplie son ami de se faire passer pour lui.

    Un profil pour deux de Stéphane Robelin est une petite comédie sentimentale dans l'air du temps, qui ne révolutionnera pas le genre. On y trouve toutefois une pointe de cynisme qui n'est pas désagréable, avec des personnages égoïstes dans une société où le paraitre est le mot d'ordre.

    Ainsi, notre Pierre Richard est un vieillard quelque peu misanthrope au début, qui va s'ouvrir peu à peu et ne tardera pas à ressentir de la jalousie pour son 'double', Yannis Lespert joue une "bonne poire" qui accepte tout et n'importe quoi, comme d'écrire des scénarios "gores" pour une future série policière "à la mode", ou Stéphanie Crayencourt dans la peau d'une nana qui visiblement n'a pas tellement d'atomes crochus avec son compagnon.

    Bref, nous avons là une histoire d'amour moderne, un peu étrange et presque malaisante, dont la dernière scène n'est là que pour rassurer le spectateur : chacun trouvera enfin chaussure à son pied, il n'y aura pas lieue de casser l'image traditionnelle du couple.

    Un peu décevant, même si c'est un plaisir de retrouver Pierre Richard en "papy" amoureux, poète et légèrement décalé.

    Un profil pour deux (2017)

     

     

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 20 Mars 2020 à 09:43

    Typiquement le genre de film où, instinctivement, je ne vais pas. Et je me trompe rarement. Hier par exemple, je n'étais pas allé voir " Venise n'est pas au bout du monde" ou un titre du genre avec Benoît Poelvoorde, trouvé par hasard sur Canal +, gratuit pendant la crise, ce dont on peux les remercier, et là non plus je n'ai pas regretté de l'avoir boudé au cinéma...

      • Vendredi 20 Mars 2020 à 10:08

        À vrai dire, quand ce film est sorti, je n'ai pas eu envie de le voir.

        Mais, d'une part le confinement, d'autre part le fait que j'aime bien Pierre Richard, m'ont donné envie de lui donner une chance.

        Le problème, c'est que le thème est sympa quoique assez classique, et la "pirouette" scénaristique finale remet l'histoire dans des rails de la normalité. Tout bien réfléchis, je me demande si l'idée du "ménage à trois" que je trouvais malaisante n'était pas en fait une trouvaille intéressante.

         

    2
    Vendredi 20 Mars 2020 à 14:47

    A vérifier...

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