• Tony Curtis (1925-2010)

    Eric, Josephine, Albert et...Danny !

    Tony CurtisNé Bernard Schwartz le 3 juin 1925 dans le Bronx à New York, il grandit dans la misère, confronté à une mère schizophrène qui le bat régulièrement. Le jeune Bernard n'a qu'un seul ami : son frère cadet Julius, qui mourra malheureusement victime d'un accident. Âgé à l'époque de 13 ans, Bernard, qui a assisté au drame, sera marqué par ce décès et sombrera rapidement dans la délinquance ; placé dans un centre de redressement, c'est là qu'il découvrira le cinéma et le théâtre.

    Pendant la Seconde Guerre Mondiale, il s'engage dans la Marine, servant à bord du ravitailleur USS Proteus, il assistera ainsi à une page d'Histoire : la capitulation du Japon le 2 septembre 1945. Revenu à la vie civile, il s'inscrit dans un cours d'art dramatique à New York.

    Repéré par un agent d'Universal à l'issue de la pièce Golden Boy, il signe un contrat de sept ans, débarquant ainsi à Hollywood en 1948 à l'âge de 23 ans, avec pour seule ambition (selon ses propres dires) de gagner de l'argent et draguer des filles.

    Débutant d'abord sous le nom d'Anthony Curtis dans des series B, il se fait remarquer en soldat dans le western d'A. Mann Winchester 73 (1950) et obtient la même année un rôle dans Le Voleur de Tanger, qui sera suivi par Houdini le Grand magicien et Le fils d'AliTony Curtis Baba. C'est à la même époque qu'il rencontre sa première épouse, Janet Leigh, qui lui donnera deux filles, Kelly et Jamie, qui deviendront toutes deux actrices.

    C'est en tant que Tony Curtis que l'acteur commence à connaître la consecration : Trapèze (1956), où il partage la vedette avec Burt Lancaster, Le Grand Chantage l'année suivante...Kirk Douglas, producteur et acteur principal du film Les Vikings (1958), engage Curtis et sa femme pour un des plus grands films de Richard Fleischer

    Dans La Chaine la même année, l'acteur, petite frappe blanche et raciste, doit partager les perégrinations de Sidney Poitier. Pour ce film, Tony Curtis sera nominé à l'Oscar.

    C'est Billy Wilder qui offrira ensuite à Curtis un autre rôle marquant, aux côtés de Jack Lemmon et Marilyn Monroe, dans le classique de la comédie Certains l'aiment chaud. Kirk Douglas le réemploi dans Spartacus, et l'acteur enchaine avec Deux têtes folles dont il partage l'affiche avec Audrey Hepburn et W. Holden, avant de retrouver Lancaster et Douglas dans Le Dernier de la liste de John Huston, qui malheureusement ne sera pas un succès.

    Ses films suivants sont relativement peu marquants, comme Boing Boing avec Jerry Lewis. Décidé à donner une facette plus dramatique à sa carrière, Tony Curtis (bien que non crédité) prête sa voix dans Rosemary's Baby de Roman Polanski, et accepte un maigre cachet  pour le rôle d'Albert De Salvo dans L'Etrangleur de Boston de Richard Fleischer en 1968, film qui lui vaudra une nomination aux Golden Globes.

    A partir des années 70, l'acteur abandonne peu à peu le cinéma, se tournant d'abTony Curtisord vers la télévision, à commencer par Amicalement Vôtre, qui, bien que très brêve (une saison seulement), deviendra culte en France, alors qu'aux U.S.A. et en Angleterre, ce sera un "flop".

    Par la suite, Tony Curtis apparaît dans des series comme Mc Coy, Vega$, et dans le mythique épisode des Experts réalisé par Q. Tarantino où il joue...son propre rôle !

    Mais c'est dans les domaines de la photographie et de la peinture que l'acteur finit sa carrière, tout en reprenant le rôle du milliardaire dans l'adaptation de Certains l'aiment chaud lors d'une tournée en 2002.

    S'il n'a jamais obtenu ni Oscar ni Golden Globe pour ses prestations, Tony Curtis, décèdé le 29 septembre 2010, a tout de même gagné en popularité et sera toujours pour le public la pétulante "Josephine" ou le non moins hillarant Danny Wilde.

      

    Mes films préférés :

    - Les Vikings

    - La Chaine

    - Certains l'aiment chaud

    - Spartacus

    - L'étrangleur de Boston

    - Le Miroir se brisa

    Et, bien-sûr, Amicalement Vôtre, qui fait partie de mes séries préférées.

     

    « Le Jardin du diableLee...(non, pas Strasberg) ! »

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  • Commentaires

    1
    lemmy Profil de lemmy
    Vendredi 3 Août 2012 à 11:44

    Curieux que tu n'aies pas parlé de son film avec Bronson...

    2
    Vendredi 3 Août 2012 à 11:46

    Les Baroudeurs ? Heu, ce n'est pas son meilleur film (ni celui de Bronson, d'ailleurs)...

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    3
    FJWalk
    Vendredi 3 Août 2012 à 12:43

    Oui, mais quand même... Si on ne devait parler que des bons films de Bronson, on aurait vite fait le tour !

    4
    lemmy Profil de lemmy
    Vendredi 3 Août 2012 à 12:52

    En plus, je crois me souvenir qu'il y exhibe ses muscles avec une abscence de pudeur caractérisée.

    5
    Vendredi 3 Août 2012 à 13:23

    Lemmy : Bronson exhiber ses muscles ? Bizarre, ça ne lui ressemble pas ! 

    Fred : Le pire, c'est que tu as raison...

    6
    passionné
    Vendredi 3 Janvier 2014 à 20:19

    "amicalement votre" a bien fonctionné dans les pays anglo-saxons,en australie et un peu partout dans le monde,sauf aux usa,ou ce fut un four complet,et comme la série coutait trés chére,le succés américain aurait pu combler les frais pour une deuxiéme saison,mais ce ne fut malheureusement pas le cas !!!

    7
    passionné
    Vendredi 3 Janvier 2014 à 20:25

    "lepke le caid"n,est jamais sorti en dvd,"the bad news bears go to japan",non plus,"deux affreux sur le sable",idem,ainsi que beaucoup d,autres,et meme si ce ne sont pas des chef-d,oeuvres,il n,en demeurent pas moins,bougrement interessant,comme c,est souvent le cas avec ces films méconnus...

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