• The Pledge (2001)

    Une promesse...  

    Mon avis : j'aime  smile

    The PledgeL'inspecteur Jerry Black (Jack Nicholson) fête son départ à la retraite quant on annonce le viol et le meurtre d'une fillette. Le supérieur de Black, Eric Pollak (Sam Shepard) envoie Stan Krolak (Aaron Eckhart) sur les lieux du crime, et Black obtient de se joindre à l'équipe d'enquêteurs. C'est lui qui sera chargé d'annoncer la terrible nouvelle aux parents de l'enfant : la promesse qu'il fera à la mère changera sa vie...

    The Pledge est le troisième film de Sean Penn, après Indian Runner. Là encore, on retrouve des vies brisées, des hommes et des femmes perdus dans un monde triste, qui s'accrochent les uns aux autres, qui cherchent des réponses, qui n'en trouveront pas...

    Jack Nicholson est comme à son habitude parfait, donnant à son personnage de vieux flic retraité une dimension humaine et sidérante de vérité. Robin Wright, mère divorcée élevant seule une petite fille, est bouleversante de sincérité, Benicio Del Toro, dans le rôle bref mais intense du suspect déficient mental, est bluffant. Il y a aussi Vanessa Redgrave, grand-mère de la victime, Helen Mirren, la psy que Black consulte pour en apprendre plus sur le The Pledgeprédateur sexuel, et l'apparition touchante de Mickey Rourke en père brisé. Des acteurs au sommet de leur art dans des interprêtations sans faute.

    The Pledge est un film touchant, vivant, humain, sans sensationnalisme outrancier : il montre simplement la conséquence que peut avoir un fait-divers attroce sur des personnes comme vous et moi, et si au final ce n'est pas la justice des hommes qui met un terme aux exactions du criminel, un vieux flic finira sa vie prisonnier d'une promesse...

    « Ursula AndressMais si, il sait sourire ! »

  • Commentaires

    1
    Fred Jay Walk
    Samedi 26 Mai 2012 à 16:47

    L'attitude du flic est un peu ambiguë : n'utilise-t-il pas la fillette comme appât ? Sa promesse finit par lui faire commettre des choses douteuses.


    Grand film, oui. Le meilleur de Penn avec "INDIAN RUNNER".

    2
    lemmy
    Samedi 26 Mai 2012 à 18:20

    Nicholson est très ambigû dans ce rôle. Le film m'a tellement traumatisé à l'époque que je n'ai jamais pu le revoir.


    Je te conseille le 2ème film de Sean Penn, que j'apprécie particulièrement : "Crossing guard". "The indian runner" est évidemment très fort. Son "Into the wild" gagnerait à être redécouvert.


    Actuellement, Sean Penn prépare un autre film en tant que réalisateur, dans lequel jouera De Niro.

    3
    Fred Jay Walk
    Samedi 26 Mai 2012 à 18:27

    J'ai vu tous ses films. Il y a de belles choses dans "CROSSING GUARD" (les scènes entre Nicholson et Huston entre autres), mais j'ai trouvé ça chichiteux, truffé de ralentis, etc. Et "INTO THE WILD" même chose. Encore plus maniéré. Mais je ne perds pas espoir !

    4
    Samedi 26 Mai 2012 à 19:16

    J'ai Crossing Guard en DVD, j'en parlerais dès que je l'aurais vu.

    C'est vrai que l'attitude de Jerry Black avec la fillette est étrange. J'ai même crû un moment que c'était lui le coupable des crimes.

    5
    Kinskiklaus
    Samedi 26 Mai 2012 à 20:52

    J'ai visionné tous ses films. Mitigé. Chacun d'eux est bien mais sans réel génie. Le plus terrible c'est que je ne demandrai qu'à en dire du bien mais j'ai frolé la deception à de nombreuses reprises. Sean Penn est lègerement surestimé par la critique française. Plus que légèrement même...Ses nombreux ralentis m'agacent au plus haut point. Le ralenti au cinéma est un art qui n'est pas à mettre entre toutes les mains. Penn malgré des sujets en or massif finit toujours par faire capoter le travail. Mon préféré reste tout de même "Into the Wild"

    6
    Fred Jay Walk
    Dimanche 27 Mai 2012 à 09:14

    Pour tout dire, je trouve que Sean Penn suit une pente descendante ces derniers temps, même en tant que comédien. Il se prend de plus en plus au sérieux et devient assez rasoir, en fait.

    7
    lemmy
    Dimanche 27 Mai 2012 à 18:39

    Je dois avouer que j'aime vraiment beaucoup Sean Penn comme réalisateur, mais que mon film préféré fut le choc "The indian runner", puis "Crossing guard", puis "The pledge", puis le dernier. Il n'en reste pas moins que sean penn a sa patte à lui, sa façon de saisir le monde. Jje n'ai juste jamais vu son court-métrage post 11 septembre avec Borgnine.


    En tant que comédien, je l'ai récemment trouvé formidable dans le déglingué "This must be the place". En tout cas, il ne s'est jusque-là jamais compromis dans des grosses prods débiles, à mins que j'aie un trou.

    8
    Fred Jay Walk
    Lundi 28 Mai 2012 à 11:17

    "NOUS NE SOMMES PAS DES ANGES" ? Mais c'était il y a longtemps...


    J'ai hésité à aller voir "THIS MUST BE THE PLACE". J'ai peut-être loupé quelque chose...

    9
    Kinskiklaus
    Lundi 28 Mai 2012 à 16:03

    "Shanghai Surprise"? Mais c'était il y a longtemps...

    10
    Fred Jay Walk
    Mardi 29 Mai 2012 à 07:39

    En fait, je crois que Sean m'agace depuis le festival de Cannes dont il était président. Son attitude de starlette boudeuse parce qu'on lui avait interdit de fumer pendant la conférence de presse, avait jeté une lumière nouvelle sur le personnage. Mais je sais... Il ne faut pas tout mélanger. Des fois, c'est difficile, c'est tout !

    11
    Mardi 29 Mai 2012 à 09:27

    Pour tout dire, je n'ai vu Sean Penn acteur que dans Mystic River et Harvey Milk. Un peu mince, pour apprecier un acteur, je le reconnais.

    Pour ce qui est de ses attitudes de "diva" à Cannes, je dirais que tout acteur peut avoir la "grosse tête", parfois. A condition que ça ne dure pas...

    12
    Lundi 22 Octobre 2012 à 19:43

    J'ai découvert "The Pledge" , tardivement, comme d'habitude, et l'ai trouvé interessant et bien filmé. Il est possible que dans son obssession le policier se soit servi de la fillette mais on est pas certain que ce soit d'une perversion totale. Je pense qu'il se croyait surtout capable de tuer le criminel et pensait l'enfant en sécurité tant qu'il serait là. Péché d'orgueil, sans doute, conviction folle, échec qui, d'ailleurs le conduit à la vraie folie. Cela se discute.

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