James et Martha.

Au lendemain de la Guerre de Sécession, un certain Latimer (Charles Bickford) vend des fusils à répétition aux Indiens du territoire des Black Hills. Alors que Buffalo Bill (James Ellison) est chargé par Custer de guider un régiment qui doit se porter au secours d'un fort assiégé, Wild Bill Hickock (Gary Cooper) cherche à entrer en contact avec Yellow Hands pour tenter d'arrêter l'escalade de la violence.

The Plainsman, réalisé par Cecil B. DeMille, est un des westerns les plus modernes pour son époque : des scènes de pure émotion (comme le bataillon piégé par les Indiens et dont les hommes commencent à "craquer"), la relation Hckock-Calamity Jane traitée comme une sorte de tragi-comédie (Cooper s'essuie la bouche à chaque fois que Jean Arthur lui donne un baiser), les réparties entre Buffalo Bill et Hickock, qui aime se moquer du statut de jeune marié de son ami...

A noter dans le casting Francis Ford, frère du réalisateur John, et Anthony Quinn grimé en Cheyenne qui a sa grande scène en racontant à Buffalo Bill et Hickock le massacre de Little Big Horn.

Sinon, le personnage de Calamity Jane est absolument irritant : infantile et "fleur bleue", elle est pour Hickock un boulet plus qu'une compagne. On peut comprendre pourquoi notre héros s'en tient le plus loin possible !

Si j'ai préféré le titre The Plainsman, c'est évidement parce que le titre français, Une aventure de Buffalo Bill, est, comme souvent, à côté de la plaque : Buffalo Bill n'est qu'un personnage secondaire, mais sans doute est-il plus connu en France que son ami Hickock.

Malgré les scènes "exterieures" tournées en studio avec d'horribles transparences, The Plainsman est un classique par le caractère moderne de la relation amoureuse atypique des deux protagonistes principaux.