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Tarzan et la chasseresse
Lorsque Kipling remplace Burrough...
Tarzan (Johnny Weissmuller) et sa famille se rendent à l'anniversaire de leur ami, le roi Farrod (Charles Trowbridge). Lors des festivités, ils font la connaissance de Tanya Rowlins (Patricia Morison), venue en Afrique capturer des animaux pour son zoo.
Le sage roi lui demande de ne prélever que deux spécimens de chaque espèce, mais, bien entendu, ni elle ni son guide Paul Weir (Barton MacLane) n'ont envie d'obéir. Ils vont s'associer au neveux du roi qui va profiter de l'occasion pour faire d'une pierre deux coups : gagner de l'argent et se débarrasser de son oncle et son cousin à l'issue de la chasse...
Bien curieux film que Tarzan et la chasseresse (Kurt Neumann, 1947) : l'ambiance, les animaux, le village du roi et les costumes de ses sujets font plus penser à Rudiard Kipling qu'à Edgard Rice Burrough. D'une durée très courte (1H12 seulement), l'histoire semble avoir été ramassée au point d'oublier les déboires du pauvre prince héritier : laissé pour mort par les sbires de son vil cousin, il ne réapparait qu'à la fin du film, lorsqu'il est sauvé de justesse d'un serpent par Tarzan et Boy.
D'ailleurs, la fin est affreusement bâclée, voyant les méchants se faire piétiner par les éléphants ou tomber des falaises. Seule Tonya échappe au massacre en sautant dans l'avion qui la ramène à la civilisation.
Le tout dernier gag qui clôt le film met en scène Cheeta, dans une situation totalement rocambolesque.
Bref, ce Tarzan et la chasseresse est l'un des plus "oubliables" de la série.
Cheeta, reine des airs... enfin presque ! ►
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