• Showdown at Boot Hill (1958)

    Bronson, anti-héros.

    Showdown at BoothillENFIN, j'ai pu le voir ! J'ai atteint mon "Graal", j'ai passé le niveau supérieur, et je fait partie dorénavant des "initiés"...

    Heu... Hum... Oui, bon, j'ai juste vu Showdown at Boot Hill - sur You Tube et en vo non-sous-titré....  l'entrée en matière est peut-être un peu grandiloquente, mais je suis très heureuse d'avoir enfin découvert ce film que je désespérais de connaitre un jour, l'un des premiers dont Charles Bronson était la vedette, et qui lui permettait même de finir dans les bras de l'héroïne - ce n'était pas si fréquent pour notre acteur, à l'époque !

    Mais trêve de bavardage, entrons dans le vif du sujet : Luke Welsh (Bronson) est un "deputy marshall" qui arrive dans une petite bourgade, sur la piste d'un certain Con Maynor (Thomas B. Henry). Trouvant sa proie attablée au restaurant de l'hôtel où il est descendu, il va finir par l'abattre, l'autre ayant refusé de le suivre.

    Seulement, Maynor était un habitant respecté de la ville, et aucun de ses concitoyens ne se presse pour reconnaitre son corps, condition nécessaire pour que notre héros puisse toucher la prime. De plus, le frère de Con, rancher influent de la région, n'aura de cesse de se venger.

    Showdown at BoothillDans le même temps, Luke va être séduit par Sally (Fintan Meyler), une jeune serveuse timide et complexée. Lui-même ayant un gros problème d'égo en rapport avec sa taille, l'idylle va s'avérer compliquée...

    Showdown at Boot Hill (1958) est un flm réalisé par Gene Fowler, Jr, qui avait déjà fait tourner Bronson dans Syndicat du crime, sorti la même année, et qui mettra en scène de nombreux épisodes de Man With a Camera.

    Bronson est parfait tout au long du film : le complexe lié à sa petite taille rend son personnage agressif, peu enclin à se lier d'amitié, le rôle lui va comme un gant ! Son histoire d'amour avec Sally est amenée avec finesse, tout deux ayant de gros problèmes relationnels (la mère de la jeune femme est la tenancière du bordel du coin). Il y a une très jolie scène où il achète pour la jeune fille une crème pour les mains, et engage avec la commerçante, une mexicaine finaude, un très beau dialogue.

    Celle-ci sera d'ailleurs l'une des rares personnes a parler avec Welsh, avec le barbier, incarné par John Carradine, seul acteur connu du casting.

    Showdown at BoothillIl y a de très intéressantes trouvailles visuelles dans ce film, comme l'entrée en scène de Luke Welsh, filmé de dos, et dont on ne vois que... les mains (une constante, chez Bronson !) ou lors du dialogue entre Bronson et Carradine, avec le miroir qui mange une partie de l'écran - peut-être pour souligner le regard sans indulgence du héros sur lui-même.

    Showdown at Boot Hill est un film de série B introduisant sans doute l'un des premiers "anti-héros" du cinéma, loin du cowboy charismatique qui fait craquer toutes les "ladies". Et il est vraiment dommage qu'il soit inconnu du grand publique, car Bronson y est vraiment excellent.

     

    Showdown at BoothillShowdown at Boothill

     

     

    « Omar sur les traces de John ?Les mains de Charles, troisième partie... »

  • Commentaires

    1
    FJWalk
    Lundi 13 Juillet 2015 à 17:36

    Ce film ne manque pas d’intérêt, c’est vrai. Il te reste à voir « WHEN HELL BROKE LOOSE », moins réussi, mais qui contient une bonne interprétation bronsonienne et même des petits éléments autobiographiques dans le dialogue.

    « GANG WAR » l’autre film qu’il tourna en vedette en 1958 est en revanche tout à fait dispensable.

    2
    Lundi 13 Juillet 2015 à 19:19

    Je viens juste de voir When hell broke loose, très sympa, en effet !

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :