• René Clément (1913-1996)

    Technicien du cinéma

    René ClémentNé le 18 mars 1913 à Bordeaux, René Clément se destine à l'architecture lorsqu'il rencontre Jacques Tati qu'il assiste sur On demane une brute en 1934, suivi de Soigne ton gauche. La Seconde Guerre Mondiale met fin aux études d'architecte du futur réalisateur, qui devient opérateur au Service cinématographique des armés.

    Ses trois premiers long-métrages, La Bataille du railLe Père tranquile (46), et Les Maudits (47) ont pour base la seconde guerre mondiale ; en 1951, René Clément reçoit l'Oscar du meilleur film étranger pour Au-delà des grilles, et réalise Jeux interdits qui connaitra des difficultés de production (faillite et arrêt momentané du projet, prologue et fin imposés par la production) ; le film sortira à la sauvette avant d'obtenir un Lion d'or à Venise et un Oscar du meilleur film étranger.

    René Clément, réputé pour être un technicien méticuleux, n'hésitant pas à utiliser les prises de vues en exterieur et à faire jouer ses acteurs devant des caméras dissimulées, fût souvent descendu en flamme par la "Nouvelle vague", malgré l'admiration de René Bazin. il n'empêche que ses films, adaptations de romans (Jeux interdits, Gervaise, René ClémentPlein soleil ), superproduction internationale (Paris brûle-t-il ?) ou ses polars adaptés de Japrisot (Le Passager de la pluie, La Course du lièvre à travers champs) ne vieillissent pratiquement pas, à l'opposé des pensums maniérés de Jean-Luc Godard.

    Le réalisateur est élu à l'Académie des beaux-arts en 1986, deux ans après avoir reçu un César d'honneur pour l'ensemble de sa carrière.

    Il décède le 17 mars  1996 (la veille de son 83ème anniversaire) à Monaco.

    René Clément

     

      

    « 7 hommes sans nom...Il fait chaud !!! »

  • Commentaires

    1
    FJ Walk
    Samedi 20 Juillet 2013 à 08:26

    Grande et belle filmo. On oubliera ses derniers films désolants "LA MAISON SOUS LES ARBRES" et "LA BABY-SITTER". "PLEIN SOLEIL" est vraiment un chef-d'oeuvre et "LE PASSAGER..." ne ressemble à aucun autre polar. 

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