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Que m'arrive-t-il ?
Je fais (enfin) ma crise d'adolescence (?)
Jusqu'ici, j'étais très sage, une gentille jeune femme d'une quarantaine d'années, qui n'avouais que quelques vices biens innocents : une passion pour Charles Bronson, la cryptozoolgie et les manga. Je pensais que ces trois manies étaient déjà assez étranges de la part d'une femme.Et voilà que, par le biais de ma passion du cinéma, je découvre Sam Peckinpah, je m'enfonce dans la filmographie de Sergio Leone et maintenant, je me mets à aimer les films de Robert Rodriguez...
Mais qu'est-ce qu'il m'arrive ? Jusqu'ici, la violence au cinéma me dérangeait ; et je me surprends à rire devant Machete décapitant quatre types à la fois, ou El Mariachi qui démonte les rotules de son ennemi à coup de balles dum-dum...
Tout à coup, j'ai peur de moi-même : aurais-je au fond de moi une propension à la psychopathie ? Ou bien serait-ce ma misanthropie qui me jouerait des tours ? Non, Val, je te rassure, tu n'es pas une psychotique en puissance, me dit la voix dans ma tête...
Plaisanterie mise à part, je commence à apprécier un cinéma qui, jusqu'ici, me laissait au mieux dubitative, au pire m'éffrayait. J'ignore jusqu'où j'irais dans cette exploration des films "de genre", des séries B décomplexées et de la violence grand-guignolesque, mais c'est peut-être le signe que je grandis...Ma prochaine étape sera, pourquoi pas, les films de zombies ?!?
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Commentaires
2KinskiklausLundi 20 Mai 2013 à 13:38Je te félicite VAL pour ta curiosité nouvelle et ton "lâcher prise". Allez, encore un effort et tu seras prête à dévorer l'autobiographie de Klaus Kinski!
4lemmy
Lundi 20 Mai 2013 à 16:41Les films de violence ou gore sont pour la plupart des films qui exorcisent la peur de la violence et de la mort car ce ne sont que des films.
j'avais zappé le fait que tu évoquais les films de zombies...il se trouve que depuis l'incontournable "Nuit des morts vivants" de Romero, celui ci n'a cessé d'enrichir sa filmographie et que des auteurs interessants se sont engouffrés dans le genre, souvent avec humour, et souvent avec beaucoup de talent. Là, pour le coup, on est en pleine fiction et ce serait dommage de s'interdire de voir " Le territoire des morts" ou "Walking dead".
6KinskiklausMardi 21 Mai 2013 à 21:267passionnéMardi 21 Janvier 2014 à 16:02quand on aime le cinéma,on peut aimer n,importe quel genre,donc vous n,avez pas à vous excuser.... ce sont ceux qui n,aiment pas le cinéma qui devraient s,excuser !!
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D'accord, je fais des fautes d'orthographe (que vous pouvez d'ailleurs me signaler), je ponds parfois des posts pourris de chez pourris, je n'y vais pas toujours avec le dos de la cuillère dans mes critiques...mais quoi :
Personne n'est parfait !
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Ah, que voila une bonne nouvelle! Ne pas confondre fiction et réalité, même si celle-ci s'approche dangereusement de celle là. Un peu de recul, sinon, tu ne regarderas jamais "Braveheart", "Dark Blue" ou "Des hommes sans loi". Le mal, par essence, habite les oeuvres littéraires et cinématographiques car ne dit on pas que " les gens heureux n'ont pas d'histoire". Or, ce qui fait le tissu de toute oeuvre importante c'est une histoire, une histoire, une histoire! Après, on est pas tenu de regarder des choses insoutenables qu'il est sain d'ignorer, mais entre le gnan gna et le rude il y à de quoi voir.