• Peur sur la ville (1975)

    Un "show" Belmondo

    Peur sur la villeLe commissaire Letellier (J.P. Belmondo) est sur la piste de Marcucci (Giovanni Gianfriglia), gangster responsable de son transfert de la brigade anti-gang à la criminelle. Mais suite au décès d'une certaine Nora Elmer (Lea Massari), un mysterieux individu se faisant appeler "Minos" s'accuse du crime et promet de "débarasser la terre des femmes aux moeurs dissolues"...

    Peur sur la ville est un polar d'Henri Verneuil. Bâti sur un modèle "américain" pour ce qui est du scénario bourré de cascades et la personnalité de Letellier et de "Minos", c'est un film qui a vieillit (les coups de zooms sans grands interêts), mais qui se regarde avec toujours le même plaisir régressif grâce à Belmondo : gallopant sur le toit des Galeries Lafayette ou sur celui du métro, suspendu à un hélicoptère, l'acteur est égal à lui-même. 

    Verneuil a réalisé un veritable "show" en l'honneur de son interprète principal ; en effet, à revoir le film, je m'apperçois que Charles Denner est "enterré" par Bébel. Dommage, car dans le rôle de l'inspecteur Moissac, adjoint de Letellier, il n'a pas beaucoup l'occasion de montrer l'excellence de son jeu. Adalberto Maria Merli qui joue "Minos" est beaucoup trop caricatural (mais il n'est pas aidé par le scénario simpliste). On apperçois donc la belle Lea Massari dans une courte et dramatique apparition pré-générique, et la regrettée Rosy Varte en veuve joyeuse qui sera une victime de "Minos".

    Pour résumer, si Peur sur la ville est toujours l'un dePeur sur la ville mes films préférés de Belmondo, le revoir après toutes ces années a un peu modéré mon enthousiasme, malgré la sublime musique d'Ennio Morricone.

     

     

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  • Commentaires

    1
    FJ WAlk
    Jeudi 25 Octobre 2012 à 09:54

    Je ne me souviens vraiment que d'une chose : l'effet complètement raté et ridicule du point de vue de l'oeil de verre de "Minos" !


    Et aussi (mais c'est hors-film) cette anecdote connue : un passant regarde le tournage de la scène du métro où Bébel doit courir sur le toit. Il dit à l'acteur : "Moi, pour un million, je le ferais pas". A quoi Bébel a répondu "Moi non plus".

    2
    Jeudi 25 Octobre 2012 à 10:17

    Oui, cette histoire d'oeil de verre fait penser à une scène identique de La Folie des Grandeurs  !

     

    3
    Burt
    Jeudi 25 Octobre 2012 à 23:50

    Malgré les années, j'aime toujours autant ce film. Belmondo y est bondissant, l'intrigue haletante. Verneuil nous a concocté un sacré bon polar!

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    4
    lemmy Profil de lemmy
    Vendredi 26 Octobre 2012 à 12:44

    Encore un film à revoir !

    5
    passionné
    Vendredi 10 Janvier 2014 à 19:00

    presque 40 ans aprés la sortie du film,je suis sidéré que personne n,ai relevé un détail dingue : l,appartement de l,actrice porno couvert d,un grand poster représentant cette derniére en position sulfureuse,au nez de sa fille !!! je crois que l,un des trois scénariste qui a eu cette telle idée avait des moeurs un "peu spéciales" !!

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