• Miss Peregrine et les enfants particuliers

    X-Men version Tim Burton ?

    Mon avis : mitigée... ouch

    Miss Peregrine et les enfants particuliersFloride, de nos jours. Jake Portman (Asa Butterfield) se rend chez son grand père Abe (Terrence Stamp), qui semble avoir une crise de démence sénile. Sur place, il découvre la maison en désordre et le vieil homme git dans un bois proche, les yeux arrachés. Avant de mourir, il dit à son petit-fils "d'aller dans l'île et de rentrer dans la boucle. Là, un oiseau lui racontera tout"...

    Miss Peregrine et les enfants particuliers est un film de Tim Burton d'après un roman de Ransom Riggs (*). On pourrait résumer l'histoire par "des X-Men juvéniles dans un univers onirique et morbide". Chaque "enfant particulier" du titre possède en effet un don, une étrangeté qui peut être charmante ou franchement effrayante. Tous vivent dans une maison gérée par Miss Peregrine (Eva Green), sorte de sorcière capable de crée des "boucles temporelles" afin d'empêcher l'intrusion dans ce havre de paix des "ombreux", mystérieux individus qui mangent les yeux des enfants particuliers pour acquérir l'immortalité. Le plus dangereux d'entre eux est Mister Barron (Samuel L. Jackson), capable de prendre l'apparence de n'importe qui...

    Miss Peregrine et les enfants particuliersTim Burton est un réalisateur particulier, dont l'univers ne me plait pas énormément, même si j'ai aimé Edward aux mains d'argent et adoré Mars Attack ! Pour ce qui concerne Miss Peregrine, ce film s'inscrit dans la lignée de son Alice au pays des merveilles, sans Johnny Depp et son cabotinage ! À la place, une Eva Green mystérieuse à souhait, un jeune héros très proche de son aïeul (comme dans Mars Attack !) et un méchant peut-être trop caricatural (Jackson en  roue-libre !).

    Les jeunes acteurs interprétant les "enfants particuliers" sont pour la plupart attachants, même si le film n'a pas le temps de creuser la personnalité de chacun.

    Notons également l'apparition de Judi Dench en consoeur de 'Miss Peregrine' et Rupert Everett en ornithologue.

    Le début est typiquement "Burtonnien", avec des scènes oniriques et étranges, mais la fin est quasiment du n'importe quoi à mon avis, malgré une référence savoureuse à Ray Harryhausen sous la forme de squelettes belliqueux. La confrontation finale avec 'Barron' tourne au grand-guignol, sans vraiment être haletante.

    Pour résumer, je dirais que j'ai aimé Miss Peregrine et les enfants particuliers, du moins la première partie du film, la fin semblant plus brouillonne.

    Miss Peregrine et les enfants particuliers

     

    (*) Il parait que le livre aborde, sous le couvert du fantastique, la persécution des Juifs par les nazis.

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  • Commentaires

    1
    Kinskiklaus
    Vendredi 14 Octobre 2016 à 00:00

    Les critiques presse et public sont très bonnes pour ce nouveau Burton. Pas fan du tout de son cinéma mais je me surprends à l'instant à constater que j'ai vu tous ses films. Ma première toile fut Batman à l'âge de 7 ans, ça doit créer des liens intimes. Selon moi, enfin, plus exactement, son oeuvre qui m'a le plus touché est le mal aimé "Big Fish", ma dernière bonne expérience étant "Dark Shadows" avec déjà la délicieuse Eva Green. Pas fan mais je garde toujours un œil sur ses nouveaux films desquels je sors invariablement de leur projection en maugréant : "Hum, peut mieux faire !" J'attendrai la sortie en DVD de celui-ci.

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