• Marlène Dietrich (1901 - 1992)

    Un Ange Bleu à Hollywood

    Marlène DietrichNée Marie Magdalene Dietrich, le 27 décembre 1901 à Berlin-Schöneberg (Allemagne), elle prend des cours de théatre en 1921 et joue sur les planches et dans des revues dès 1922 tout en obtenant de petits rôles au cinéma. Elle se marie en 1923 et n'aura qu'un enfant, une fille, Maria Elisabeth, mais se séparera très vite de son époux.

    En 1929 elle a son premier rôle important dans L'Enigme, qui la fait remarquer par Josef Von Sternberg qui devient son pygmalion et la recommande à la Paramount qui cherchait une actrice pour damner le pion à Greta Garbo, vedette de la MGM.

    En 1930, Marlène Dietrich devient célébre avec L'Ange Bleu de Sternberg, premier film parlant du cinéma allemand, suivi par Coeurs Brûlés, du même réalisateur, dont elle partage la vedette avec Gary Cooper, puis Blonde Venus avec Cary Grant en 1932, La Femme et le Pantin en 1935, et Désire d'Ernst Lubisch et Frank Borzage en 1936. Farouchement opposée au nazisme, elle quitte son pays et se rends aux USA où elle prends la nationalité américaine en 1937.

    En Californie, elle devient la maîtresse de Jean Gabin, en indélicatesse avec le Régime de Vichy. Lorsque l'acteur s'engage dans la 2ème DB de Leclerc, elle suit son exemple, endosse l'uniforme et se produit au sein de l'USO (United Service Organization ) devant les troupes alliées, d'abord en Angleterre, puis en Europe, dans le sillage des troupes de Patton.

    Après la guerre, elle tourne Le Grand Alibi (Hitchcock, 1950), et l'Ange des Maudits (Fritz Lang, 1952).

    Dans les années 60, elle fait une tournée mondiale avec Burt Bacharach, n'hésitant pas à chanter en allemand en Israël, où elle aura du succès.

    Marlène retourne dans son pays natal en 1960, mais, déçue par l'accueil mittigé qui lui est fait, elle n'y retournera plus, décrétant que "(elle) et les Allemands ne parlent plus la même langue".

    Elle continue de faire de la scène jusqu'en 1975 où un accident survenu en Australie la contraint à annuler ses tournées.

    Elle se retire à Paris, au 12 de l'avenue Montaigne, où elle vit recluse jusqu'à son décès le 6 mai 1992.

      

    A NOTER : Louis Bozon, ami de l'actrice, a écrit un livre de souvenirs : "Allô mon ange, c'est Marlène", qui vient de sortir aux éditions Michel Lafon.

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