• Les Grands espaces (1958)

    Un marin dans l'Ouest.

    Les Grands espaces (1958)Tout jeune retraité de la marine, le capitaine James McKay (Gregory Peck) arrive dans l'Ouest pour retrouver sa fiancée Patricia Terrill (Carroll Baker). Il ne va pas tarder à se retrouver prit dans le combat qui oppose le Major Terrill (Charles Bickford) et l'un de ses voisins, Rufus Hannessay (Burl Ives), au sujet d'une terre que tous deux convoitent.

    Les Grands espaces de William Wyler est un western initiatique, où un "pied-tendre" non-violent va devoir apprendre à vitesse grand V à survivre au milieu des cowboys mal dégrossis et batailleurs, tout en découvrant la véritable personnalité de sa fiancée, "fille-à-papa" aussi exaspérante que capricieuse et stupide. Il finit par trouver un compromis possible dans le conflit grâce à la jeune institutrice 'Julie' (Jean Simmons) qui possède le ranch qui est la pomme de discorde des deux éleveurs.

    Peck est plutôt pas mal dans le rôle principal de l'homme de l'Est débarquant avec son chapeau ridicule, ses manières de gentleman et son aversion de la violence. Il n'est néanmoins loin d'être un couard, comme en témoigne sa  longue scène avec le cheval rétif.

    N'oublions pas les autres personnages, hauts en couleurs : Bickford en "Cattle Barron" attaché farouchement à ses convictions, Ives en vieux patriarche qui a fort à faire entre son ennemi juré et son fils ainé (Chuck Connors), voyou méchant et vindicatif. Puisque nous sommes dans la caricature du genre western, il y a Alfonso Berdoya qui interprète bien sûr le jovial "mexicain de service".

    Et puis il y a Charlton Heston, dans la peau de 'Steve Leech'. Contremaître du ranch Terrill, il est secrètement amoureux de la fille de son patron et voue dès lors une animosité pour Peck, qui se double de mépris lorsque celui-ci refuse de répondre aux provocations du clan Hannassey.

    Les Grands espaces est un film plutôt bon, malgré une accumulation de "clichés" sur l'Ouest, y compris dans la démesure des terres ("Un ranch que l'on peu visiter à pieds n'est pas un ranch", dit 'Julie' dans une scène). Il aurait aussi gagné à être moins long (plus de deux heures trente !).

     

    Les Grands espaces (1958)

     

     

     

     

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