• Les Éperons noirs

    Grandeur et rédemption du chasseur de primes.

    Les Éperons noirsKansas, 1880. Santee (Rory Calhoum) abandonne sa fiancée Anna (Terry Moore) pour rechercher "El Pescadore" (Robert Carricart) qui vient d'abattre un de ses amis.

    Près d'un an de traque lui est nécessaire, et il parvient à tuer le hors-la-loi sur qui il récupère des éperons noirs. Devenu chasseur de primes, il revient chez lui, pour apprendre qu'Anna, qui désapprouvait sa nouvelle activité, a quitté la ville pour se marier avec un autre.

    Santee devient un redoutable pistoléro, à qui un escroc, Gus Kile (Lon Chaney) propose de s'associer dans la gestion d'un tripot dans une paisible bourgade qui doit bientôt être raccordée au chemin de fer. Arrivé sur place, il découvre que le shérif Ralph Elkins (James Best) est le mari d'Anna...

    Les Éperons noirs (1965), réalisé par R.G. Springsteen, est une très intéressante série B qui aborde le sujet de la rédemption. Mais j'y vois aussi une sorte de résumé de l'univers western : Santee est successivement paisible citoyen , justicier, chasseur de prime, escroc puis redevient héroïque.

    L'évolution de Calhoum le long du film est passionnante. Autour de lui, Lon Chaney savoureux en escroc, Linda Darnell en "Madame" opportuniste, Scott Brady en étonnant révérend au poing leste, et James Best en shérif honnête, sans oublier DeForest Kelley qui n'apparait qu'en début de film, en shérif "ripou" se faisant abattre par le héros.

    Je parlais de rédemption et, effectivement, il y a ce fil rouge, personnifié par le révérend mais aussi par le petit mexicain joueur de guitare avec qui Santee se lie d'amitié. Mais c'est surtout en découvrant la véritable raison du brusque mariage d'Anna que le héros va décider d'affronter ses anciens complices pour rendre sa sérénité à la ville.

    Les Éperons noirs est un film bien sympathique et intéressant par son thème. Seul bémol - si je puis dire - la chanson du générique, assez assommante. Heureusement qu'on ne l'entend qu'en début et en fin.

    « Pourquoi Charlie a-t-il toujours la cote ?Linda Darnell (1923-1965) »

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