Clark Gable, le méchant du film...

Jeff Cameron (J. Farell MacDonald) et Cash Holbrook (William Farnum) découvrent un bébé dans un chariot abandonné. Ils décident de l'adopter, mais, suite à une dispute sur le prénom à donner à l'enfant, ils se séparent et Cash emmène le petit qu'il va élever.

Les années ont passées. Jeff est maintenant le propriétaire du seul terrain où se trouve un point d'eau et vit seul avec sa fille Mary Ellen (Helen Twelvetrees). Cash est devenu éleveur ; les deux hommes sont toujours à couteau tiré malgré les efforts de Bill (William Boyd), fils adoptif de Cash. Pour ne rien arranger, un cowboy, Rance Brett (Clark Gable), va envenimer la situation...

Les Couleurs du désert (1931) est un film de Howard Higgin. La jaquette du  DVD met en avant Gable, qui n'a qu'un rôle de "vilain" dont il s'acquitte avec son célèbre sourire en coin et son regard égrillard. C'est sans doute une de ses premières apparitions à l'écran, et il est assez peu présent à l'écran.

Comme je ne connaissais pas William Boyd, héros de ce film, j'ai consulté le Net, ou j'ai découvert qu'il était célèbre pour son rôle au cinéma puis à la TV d'Hopalong Cassidy. Dans le présent film, il est un gentil garçon qui tente de réconcilier ses deux "pères" adoptifs, tout en vivant avec Mary Ellen une idylle à la "Roméo et Juliette" sur fond de bataille pour l'eau et de recherche d'or.

Les acteurs, qui viennent du cinéma muet, accompagnent le dialogue de mimiques et de postures parfois outrées, mais cela fait le charme de ces vieux films des années 30. En tout cas, ces Couleurs du désert au scénario simplissime et aux personnages à la psychologie des plus sommaire est tout de même une bonne surprise, ne serait-ce que dans l'ultime confrontation de Boyd et Gable, où le futur "King" fronce les sourcils et prend une vraie pause de "vilain"...