Très vite vu, très vite oublié ?

Autrefois, le docteur Dolittle (Robert Downey, Jr) était une sommité, soignant aussi bien les humains que les animaux dont il connait le langage. Mais depuis la disparition tragique de son épouse Lily (Kasia Smutniak), il s'est enfermé dans la propriété que la reine Victoria (Jessie Buckley) lui a offert, entretenant sa misanthropie et s'entourant d'animaux aussi dérangés que lui.

Mais un jour, la jeune Lady Rose (Carmel Laniado) vient le voir en urgence : la reine est gravement malade. Si elle décède, la propriété de Dolittle reviendra à la couronne et lui et ses compagnons en seront chassés. C'est donc à son corps défendant que l'excentrique médecin va devoir entamer un voyage pour retrouver le seul remède capable de sauver Victoria.

Réalisé par Stephen Graham, Le Voyage du Docteur Dolittle est un bon film... si l'on a moins de 10 ans ! Comme le veux l'époque, tous les animaux sont en CGI et dans l'ensemble ils sont plutôt réussit. Leurs personnalités voire leurs "TOC" sont amusants (un ours polaire frileux et un gorille trouillard sont les "vedettes" du film).

Un mot sur les "voix" des bestioles, assurées par des "pointures" du cinéma et/ou du doublage. Par exemple, 'Che-Che' le gorille est interprété par Rami Malek en vo et Donald Reignoux en vf.

Emma Thompson prête sa voix au perroquet 'Poly', Ralph Fiennes double le tigre 'Barry', et Marion Cotillard joue une renarde dans les deux versions. Les oreilles habituées reconnaîtront également Patrick Poivrey (voix française de Bruce Willis) en lièvre goguenard !

Les pérégrinations de 'Dolittle' et de son jeune assistant (Harry Collett) s'enchainent sans vraiment de cohérence scénaristique, par exemple, rien n'explique comment le héros peut savoir que le carnet de voyage de sa défunte épouse se trouve dans le château du père de celle-ci, 'Rassouli' (interprété par... Antonio Banderas !)

Les méchants sont interprétés par Michael Sheen dans le rôle d'un médecin obnubilé par la réussite de 'Dolittle' et Jim Broadbent en lord retors et ambitieux.

 Pour finir, je ne conseillerai qu'une chose pour voir Le Voyage du Docteur Dolittle : laisser son cerveau en mode "pause" !