• Le Samouraï (1968)

    Chef-d'oeuvre du polar français.

    Le SamouraïJef Costello (Alain Delon), tueur à gages, exécute un contrat dans une boîte de nuit, mais il est vu par plusieurs témoins, dont la pianiste de l'établissement (Caty Rosier). Malgré un alibi donné par sa maîtresse (Nathalie Delon), il se retrouve dans le collimateur du commissaire chargé de l'enquête (François Perrier).

    Le Samouraï est un polar de Jean-Pierre Melville tourné en 1967, et il est aisé de comprendre pourquoi il est aujourd'hui encore cité comme "film culte" par nombre de grands réalisateurs du genre dans le monde. D'une secheresse de ton, d'un soucis du détail et une construction au cordeau, ce film est un chef-d'oeuvre maîtrisé, sans la moindre dispertion.

    Comme dans un film de Leone, le dialogue n'est pas le plus important, c'est d'ailleurs pour cela que Delon ne prononce que si peu de phrases en 1H40. J'éspère que ma référence au "Maestro" n'est pas une faute de goût, car dès le début du film, j'ai eu l'impression d'une sorte de parallelisme entre lui et Melville, sans que je puisse dire pourquoi.

    Le SamouraïBien entendu, il y a aussi la référence aux polars américains, avec cette ambiance, renforcée par la musique qui souligne les moments forts sans être assomante. Franchement, je savais que Melville (dont j'adore L'Armée des ombres) était un maître en la matière. Je ne peux que le confirmer avec cette oeuvre.

    Le Samouraï, un chef-d'oeuvre qui, s'il a souvent été copié, n'a jamais eu à souffrir d'un remake, et ce pour une bonne raison : il se suffit à lui-même dans l'excellence...

    Le Samouraï

     

     

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  • Commentaires

    1
    FJ WAlk
    Jeudi 8 Novembre 2012 à 12:38

    Le parallèle entre Leone et Melville est juste : 2 européens fascinés par l'Amérique qui en donnent leur vision dans des films de genre dont ils réinventent l'esthétique.


    Même lenteur, même style de jeu des comédiens, même décalage avec le réel. Le petit plus qu'avait Leone selon moi, était l'humour.

    2
    Burt
    Jeudi 8 Novembre 2012 à 23:45

    Du lyrisme dans les films de Leone, un ton plus sobre pour ceux de Melville; mais ce sont deux géants du cinéma.

     Pour l'humour de Leone, Fred,  imaginons "Le Samouraî" réalisé par Leone, et "Le Bon, la brute..." par Melville...

     

     

    3
    passionné
    Lundi 6 Janvier 2014 à 20:18

    dans le genre,je préfere "le doulos" (1962),et ça n,a rien à voir au fait que j,adore belmondo !!!

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