• Le Retour des mousquetaires

    Vingt ans après...

    Le Retour des mousquetairesParis, 1649. Le Roi Louis XIII est décédé, et le futur Louis XIV est encore un enfant. C'est donc Anne d'Autriche (Géraldine Chaplin) qui assure la régence avec son ministre et amant, le cardinal de Mazarin (Philippe Noiret).

    Mais le couple affronte une fronde suite à l'emprisonnement du duc de Beaufort (Eusebio Làzaro). Mazarin à l'idée de faire appel à D'Artagnan (Michael York), et lui demande de rallier à lui les autres mousquetaires. Mais s'il parvient à convaincre Porthos (Frank Finlay), Athos (Oliver Reed) et Aramis (Richard Chamberlain) sont du côté des princes frondeurs.

    Néanmoins, les mousquetaires vont finir par faire cause commune lors d'une mission qui leur est confiée : sauver la vie du roi d'Angleterre, Charles 1er, mis en prison par Cromwell. Ils vont trouver sur leur chemin une ennemie redoutable, Justine de Winter (Kim Cattral), fille de feue Milady, qui cherche à venger sa mère.

    Le Retour des mousquetaires (1989) est le troisième volet des aventures de nos vaillants épéistes, mis en scène par Richard Lester, d'après le roman "Vingt ans après" d'Alexandre Dumas.

    Ce film a plus la facture d'un téléfilm de prestige que d'un long-métrage. Si nous avons une grande partie du casting des précédents opus, j'avoue que C. Thomas Howell, qui joue le fils d'Athos, n'a pas un rôle suffisament développé et se contente de faire de la figuration. À l'opposé, Kim Cattral s'en sort très bien, assurant les combats à l'épée avec une énergie époustouflante.

    Le Retour des mousquetaires

    Certaines scènes sont hilarantes, comme le terrible sort des prisonniers, condamnés à "pomper" l'eau des douves à la manière des Shadocks, ou le combat dans les appartements de Justine, truffés de pièges divers. D'autres m'ont parues absolument gratuites, comme l'apparition de Cyrano de Bergerac (interprété par Jean-Pierre Cassel) qui n'apporte rien au récit, hormis le moyen de libérer Beaufort.

    Ce film m'a donné l'impression d'avoir été fabriqué de bric et de broc, avec des incohérences scénaristiques énormes, la plus flagrante étant le retour du comte de Rochefort (Christopher Lee), sortant de cinq ans d'emprisonnement à la Bastille. Or, il était tué par D'Artagnan à la fin du film précédent ! Il disparait d'ailleurs au milieu du présent film dans l'explosion d'un bâteau.

    Non, franchement, ce Retour des mousquetaires est assez mal fichu.

     Le Retour des mousquetaires

     

     Note Ce film est dédié à Roy Kinnear, qui reprenait le rôle de Planchet, et mourut suite à une chute de cheval lors du tournage. Richard Lester, très ébranlé par ce décès, pris la décision de se retirer du cinéma.

     

     

     

     

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