• Le Petit César

    Grandeur et déchéance d'un malfrat.

    Le Petit CésarCesar Enrico Bandello (Edward G. Robinson) est un petit malfrat qui cherche à devenir un "caïd". Il entre dans la bande de Sam Vettori (Stanley Fields) et va effectivement gravir les échelons, au point de prendre la place de son chef.

    Mais son orgueil, l'amitié qui le lie à son ancien complice Joe Massara (Douglas Fairbanks, Jr) et l'opiniâtreté d'un inspecteur de police auront raison de lui.

    Le Petit César de Melvyn LeRoy servi quasiment de "maître-étalon" à tout les films de gangsters qui fleurirent depuis les années 30 jusqu'à aujourd'hui.  Nous y découvrons le thème du "caïd" mal dégrossi, un peu crétin et surtout très imbu de lui-même qui sera développé dans nombre de polars.

    Edward G. Robinson, qui était un esthète cultivé, joue donc ce "beauf" mafieux avec un grand talent, et il n'est pas étonnant que ce film lui ouvrit les portes du succès.

    Un excellent documentaire en "bonus" du dvd visionné raconte la genèse, la production et l'influence du film : sorti en 1931, en pleine crise et alors que la prohibition était encore en vigueur, cette description d'une petite gouape devenue chef de la pègre est une version corrompue de l"'American Dream". Heureusement, le film finit de façon très morale, avec une réplique restée culte : "Sainte Mère de Dieu, c'est comme ça que finit le Petit César ?"

    Même si, dans le genre, j'ai préféré L'Enfer est à lui ou Les Fantastiques années vingt, Le Petit César est un monument du film de gangster car il donna naissance à un personnage qui depuis ne cesse de fasciner le petit et le grand écran.

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