"Merde on tourne en rond, merde on tourne en rond, merde..."

Lorsque le chef des services secrets français, Louis Toulouse (Jean Rochefort), est "mouillé" dans une affaire de contre-espionnage, il soupçonne avec raison son adjoint Bernard Milan (Bernard Blier) de vouloir devenir calife à la place du calife. Il va alors riposter en le lançant sur la piste d'un prétendu "super espion", en fait un musicien maladroit, François Perrin (Pierre Richard).

Le Grand blond avec une chaussure noire d'Yves Robert est un classique de la parodie d'espionnage. Servi par des acteurs au sommet de leurs formes, c'est un festival de gags, et bien sûr, lorsqu'on a Pierre Richard, à la maladresse légendaire, Jean Carmet, pierrot lunaire malchanceux, et deux princes du pince-sans-rire que sont Rochefort et Blier, on ne peut que rire, et de bon coeur.

Il y a aussi les seconds rôles typiques des années 70, comme Robert Dalban, Roger Carel  et Maurice Barrier  (tres "Bronsonien"). Et la robe de Mireille Darc que je ne peux passer sous silence...

Bref, Le Grand blond avec une chaussure noire est une agréable confiserie que j'aime à déguster à chaque visionnage.