Un poème d'amour et de violence.   

1757. Alors que l'Amérique se déchire dans la guerre entre les anglais et les français, Heyehawk, un blanc élevé par les Indiens, s'éprends d'une jeune aristocrate anglaise, Cora.

Cette adaptation de Fenimore Cooper par Michael Mann est un pur poème cinématographique, beau, âpre, violent. Une oeuvre sublimée par une image splendide (la photo est de Dante Spinetti), des paysages somptueux, des acteurs extraordinairement justes, une musique qui porte l'action.

Daniel Day-Lewis est un Heyehawk à la fois sauvage et séduisant, le couple qu'il forme avec Madeleine Staw est magnifique mais pas du tout mièvre, Wes Studi, le méchant Magua,  est un condensé de violence et de désir de vengeance.

Je me suis immergée dans cette oeuvre,  chose que je n'arrive à faire que pour des films qui me marquent complètement, à l'instar d'Il était une fois dans l'Ouest ou Le Messager...Et avoir pû le faire dès la première vision du film est le signe que Le Dernier des Mohicans est un de mes futures "cult movies".  

Le Dernier des Mohicans est un film qui m'a accroché le coeur. Definitivement.