Un film à surprises...

L'écrivain Adrien Messenger (John Merival) demande à son vieil ami Anthony Gethrym (George C. Scott) d'enquêter sur une liste de dix hommes, dont certains sont morts dans des accidents suspects. Peu après, Messenger disparait dans un crash d'avion.

Ancien du MI5, Gethrym va faire des recoupements qui vont le conduire à une conclusion : tous les hommes de la liste faisaient partie d'un groupe de soldats qui fut trahis par l'un des leurs lors de la Première Guerre Mondiale. Il va se faire aider dans son enquête par Raoul le Borg (Jacques Roux), ancien résistant français, qui a survécu à l'accident d'avion et a recueilli les derniers mots de Messenger...

Le Dernier de la liste (1963) est un "Whodunit" de John Huston qui fleure bon le cinéma anglais. Nous avons donc une enquête tortueuse, une ébauche d'histoire d'amour, et surtout des acteurs grimés, ce qui donne l'occasion au spectateur de se mettre lui-même dans la peau d'un enquêteur; pour ne pas "spolier", je ne nommerai pas les comédiens en question, mais j'en ai "démasqué" quatre sur cinq, ce qui, pour moi qui suis nulle en "cluedo", est presque un exploit ! Le fin mot de l'histoire est justement une histoire de... mot, plus exactement de prononciation anglaise d'un mot. Ce qui ajoute au plaisir de voir cette oeuvre en version originale (oui, oui, vive la vo !).

Ce film est plaisant, navigant entre Le Chien des Baskerville et Arsenic et vieilles dentelles. Je prendrais sans doute plaisir à le revoir de temps en temps, rien que pour me régaler des acteurs grimés.