Désolée...

Wyomming, 1890. Le shérif James Averill (Kris Kristofferson) s'oppose au puissant syndicat des éleveurs qui cherche par tous les moyens à se débarasser des colons venus d'Europe.

La Porte du Paradis, de Michael Cimino... Film maudit, chef-d'oeuvre, drame historique et désacralisation de l'American Way of life... Voilà ce que j'ai lu ça et là. J'étais donc impatiente de trouver assez de temps pour visionner ce film... Mais....

...Mais... Je l'ai regardé comme j'ai regardé Le Guépard, autre film sur la fin d'un beau rêve. L'image est belle, l'histoire avait tout pour me plaire, et les acteurs sont excellents, j'en convient. Mais cela se traine, d'un bal à l'autre, d'un meurtre à l'autre, d'une discussion à l'autre.

Même le triangle amoureux entre Kristofferson, Isabelle Huppert et Christopher Walken ne m'a pas passionnée.

C'est une impression d'échec personnel que je ressent , et, je peux vous le dire, j'ai mis longtemps avant d'écrire ce post, car je ne savais comment aborder l'affaire, ni même si je pouvais écrire quelque chose. D'autant plus que, comme à mon habitude, je m'étais à ce point enthousiasmée pour cette oeuvre que j'avais fais des recherches pour écrire un article sur la fameuse "Guerre du Comté de Johnson" qui servi de base à l'histoire. Ce post paraitra en fin de matinée.

C'est terrible et triste à la fois que d'attendre beaucoup d'un film, d'être impatiente de le voir, et de ne rien ressentir au moment du visionnage. Je n'ai vu jusque là qu'un seul film de Cimino, Le Canardeur, et je ne me souvient vaguement d'Eastwood déguisé en pasteur qui fait un sermon dans une église... Pour le reste... Alors est-ce ce réalisateur qui ne m'inspire pas ?

Je vais devoir me rendre à l'évidence : cette Porte du Paradis m'est pour le moment fermée ; je reverrais ce film un jour, mais pas avant de nombreuses années, je pense...