• La Porte du diable

    Taylor l'Indien

    La Porte du diableLa Guerre de Sécession vient de s'achever, et le général nordiste Lance Poole (Robert Taylor ) rentre chez lui au Wyomming.

    Malheureusement, Pool est un Indien Shoshone, et la région, qui vient de devenir un État, attire des fermiers à la recherche de terres. La Vallée du Paradis, où vit sa tribu, est convoitée, et les siens se voient menacés d'expropriation...

    La Porte du diable est un western pro-indien d'Anthony Mann de 1950, qui expose le problème sans fioriture : Pool, héros de guerre, croit naïvement en l'amitié des blancs et des indiens, avant de comprendre - trop tard - qu'il ne sera jamais aux yeux de certains qu'un "Peau-rouge". Le monolithisme de Robert Taylor sert le film, pour une fois, et sa toute dernière scène, hautement symbolique, est bouleversante.

    Autre grande idée : l'avocat qui prend fait et cause pour la tribu est... une avocate, jouée par Paula Raymond ! Une femme se débattant dans un monde d'hommes est là aussi innovant, pour l'époque du film.

    Autour d'eux, Louis Calhem en avocat raciste, Edgard Buchanan en vieux shérif ami des Shoshones mais coincé par la législation, et Marshall Thompson, futur "Daktari", en fermier.

    La Porte du diable est un très bon western novateur pour l'époque.

    La Porte du diableLa Porte du diable

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La Porte du diable

     

     

     

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  • Commentaires

    1
    DANIEL
    Lundi 1er Juin 2015 à 21:16

    Deja choisir Robert Taylor pour incarner un métis fallait avoir  " du flair" ! C est curieux cette façon qu avaient les producteurs américains de choisir des acteurs qui n avaient ni de près ni de loin une quelconque ressemblance avec un indien  pour leurs westerns et cela a duré pas mal de temps.

    2
    Lundi 1er Juin 2015 à 22:57

    Pour Les Collines de la terreur, Michael Winner voulait un véritable Apache dans le rôle principal. Les producteurs imposèrent Bronson, et c'était dans les années 70 !

    Dans les fifties, il était encore plus simple de prendre un acteur en vogue, blanc bien entendu, de lui brunir un peu la peau et de lui mettre une perruque noire ! Les véritables Indiens étaient cantonnés aux rôles de faire-valoir ou de "méchants".

    3
    Jeudi 4 Juin 2015 à 05:31

    Dans le même genre d'idée, John Wayne en roi des Mongols , valait aussi le déplacement !

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