• La Captive aux yeux clairs (1952)

    Au rythme du fleuve...

    La Captive aux yeux clairs (1952)1832. Jim Deakins (Kirk Douglas) et Boone Caudil (Dewey Martin), deux trappeurs, se lient d'amitié. Alors qu'ils sont en prison après une énième bagarre, ils sont libérés grâce à Zeb Calloway (Arthur Hunnicutt), l'oncle de Boone, et se joignent à l'équipage du "Mandan" pour une expédition le long du Missouri.

    Le but est de prendre contact avec les Indiens Pieds-Noirs, réputés pour ne pas être très amicaux avec les Blancs. Mais le chef d'expédition a un atout : la jeune Teal Eye (Elizabeth Threatt), fille d'un chef, qui pourrait servir de lien (ou d'otage, selon les circonstances) pour les rapports commerciaux avec la tribu.

    Nos deux héros vont s'éprendre de la jeune femme, alors qu'une compagnie commerciale concurrente va tenter de faire échouer l'expédition.

    J'avais souvent entendu dire que La Captive aux yeux clairs d'Howard Hawks était un classique du western, et j'étais impatiente de le voir un jour. Ce fut fait par le biais de la chaîne "TCM Cinéma" (en vf), et... j'ai été désarçonnée par ce film.

    Alors que je m'attendais à de l'action trépidante, un triangle amoureux se terminant dans le sang, j'ai découvert une histoire se déroulant au rythme lent du fleuve qui voit évoluer ses héros, depuis deux grands gamins bagarreurs jusqu'à des hommes capables de prendre des décisions en toute connaissance de cause.

    Mais cela ne m'a pas déplu, loin de là ! Disons que c'est une oeuvre assez atypique dans le genre   western : pour une fois que nous n'avons pas d'amitié bafouée et de sourde vengeance, c'est très agréable. De plus, malgré le rythme lancinant au diapason de la rivière, les scènes d'action sont fulgurantes : le trappeur tué par une flèche alors que tout le monde danse sur le bateau est une belle idée pour souligner le danger toujours présent.

    L'ami Douglas est égal à lui-même : bagarreur sympathique et un rien roublard, il forme avec Martin un duo bien assorti, même lorsque l'amour risque de briser leur amitié

    Mention spéciale à Arthur Hunnicut qui interprète un vieux trappeur philosophe et sage, et Hank Worden dans le rôle de 'Poor Devil', un Indien qui se joint à l'expédition et devient très vite un ami indispensable pour nos deux héros.

    La Captive aux yeux clairs est sans conteste un très bon western, qui sort du lot et que j'aurai certainement plaisir à redécouvrir.

    La Captive aux yeux clairs (1952)

     

     

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