Un voleur, un asiatique, un trésor...Non, ce n'est pas "Soleil rouge" !

Dakota (Lee Van Cleef) cambriole  la banque de Monterey, ou plus exactement, il ouvre le coffre du vieux chinois Wang afin de mettre la main sur sa fortune. Mais il n'y trouve que les photos de quatre femmes dénudées... Quelques temps plus tard, le jeune Wang Ho Kian (Lo Lieh) arrive de Chine pour retrouver la fortune de son oncle. Les deux hommes vont s'associer à la recherche du magot.

La Brute, le colt et le karaté est un film "kung-fu" d'Antonio Margheriti de 1974. C'est étonnant comme le western se marie bien avec tous les autres genres : ainsi, notre Lee Van Cleef s'accoquine avec un jeune asiatique, pour une chasse au trésor qui est surtout pretexte à dénuder de charmantes (et peu farouches) jeunes femmes. L'histoire, aussi mince soit-elle, est plutôt amusante, et j'ai plus aimé ce film que Mon nom est Shangaï Joe  qui en comparaison est plus indigeste.

Bon, c'est très loin d'être un chef-d'oeuvre, mais Van Cleef  y est exhubérant et fini même déguisé en Chinois (avec chaise à porteurs incluse !) ; je voudrais juste pinailler sur une chose : pourquoi le titre français(*) parle de "karaté" (Japonais) alors que Lo Lieh est adepte du Kung-fu  (Chinois ) ? 

La Brute, le colt et le karaté est un western-spaghetti sauce soja, que j'ai trouvé plutôt bon mais pas excessivement savoureux.

(*) Un saut chez mon ami Fred m'apprends que le titre italien est traduisible par "Là où le soleil ne brille jamais"... Un titre qui à lui seul résume l'enjeu de la course au..."trésor" !