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L'Odyssée de Pi
Chef-d'oeuvre du récit initiatique ou festival d'images de synthèses ?
Mon avis : mitigée
À la recherche d'un sujet original, l'écrivain Yann Martell (Rafe Spall) rencontre Pi Patell (Infan Khan), un Indien à qui il arriva une mésaventure tragique et incroyable...Quelques années plus tôt, le jeune Pi (Suraj Shana) et sa famille embarquent sur un cargo japonnais. Le père, ancien directeur du zoo de Pondichéry, ne pouvant plus payer les frais d'entretien de l'établissement, à décidé de partir au Canada et d'y vendre quelques uns de ses pensionnaires.
Mais le bateau fait naufrage et Pi se retrouve sur un canot de sauvetage avec un zèbre, une hyène, un orang-outang et un tigre nommé "Richard Parker". Très vite, il se retrouve seul avec le félin et va devoir établir avec lui une relation basée sur la domination.
Après des mois de dérive, le canot échoue en Amérique du Sud et Pi, sur son lit d'hôpital, doit raconter son histoire à deux représentants de l'armateur japonais du cargo...
L'Odyssée de Pi d'Ang Lee (2012) est un conte initiatique. La première partie est consacrée à l'enfance du héros, moqué par ses camarades de classe à cause de son prénom (Piscine Molitor), et son l'adolescence avec ses questionnements quant à sa foi, la rencontre de l'amour, la vie dans le zoo de Pondichéry géré par son père.
La deuxième partie, centrée sur le récit de sa survie au milieu du Pacifique est un festival d'images de synthèses : le tigre, l'océan, les rêves du jeunes garçon, une île peuplée de suricates....
Je ne sais quoi dire sur ce film. Tout comme Black Swan, il m'a désarçonné, et j'ignore encore si je l'aime ou pas. Adapté d'un roman de Yann Mantell, il doit avoir certainement plusieurs niveaux de lectures, et peux être appréhendé de différentes façons : récit de survie, fable onirique, voyage dans l'esprit dérangé d'un adolescent ayant vu le pire de l'âme humaine - comme en témoigne le second récit, raconté par Pi aux deux japonnais.Toujours est-il que L'Odyssée de Pi est le genre de film que l'on comprend... ou pas !
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Commentaires
2FJWalkJeudi 28 Mai 2015 à 11:31Personnellement, je trouve qu’on atteint là les limites des trucages CGI. Comment ressentir la moindre émotion, la plus petite peur, quand on sait (on voit !) que le tigre n’a jamais été présent, qu’il n’est qu’un amas de pixels ? Bien fait, certes... Mais pas réel. Donc sans vie, sans danger.
Valcogne : C'est vrai que toutes ces critiques élogieuses sur ce film sentent fort l'arnaque... Bises !
FJW : À moins que cette surenchère d'effets spéciaux n'ait eu pour but de nous faire comprendre dès le départ que l'histoire que Pi raconte ne s'est pas passée comme cela...
Le problème, c'est que trop de CGI tue l'émotion... En y réfléchissant, ce film n'est qu'une avalanche de pixels sans rien derrière... Et ce n'est pas la première partie un peu "gnan-gnan" qui sauve l'entreprise.
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D'accord, je fais des fautes d'orthographe (que vous pouvez d'ailleurs me signaler), je ponds parfois des posts pourris de chez pourris, je n'y vais pas toujours avec le dos de la cuillère dans mes critiques...mais quoi :
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Une fois de plus les critiques positives et dithyrambiques qui encensaient ce film me rendirent méfiant. Je l'ai vu et, une fois de plus, n'ai pas rencontré le chef d’œuvre annoncé et même l'ai trouvé pompeux, brouillon et pas très bon. Il ne suffit pas de flanquer un tigre sur une barque pour être un cador du surréalisme. Une fois de plus, je dis ça, je dis rien...Bisous, Val.