• King Kong (1933)

    Il est velu contre son gré à New-York...

    King KongUn groupe d'explorateurs accompagné par un producteur découvre une île perdue où vit toute une faune fantastique, dominée par "Kong", gorille géant. Après avoir capturé l'animal, les aventuriers le ramènent à New-York où il s'échappera à la recherche de la jolie Ann Darrow (Fay Wray).

    King Kong est un classique parmis les classiques. Je parle bien sûr de la version de 1933, réalisée par Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack, avec un "Kong" crée par Willis O'Brien, qui hantera encore longtemps la mémoire des cinéphiles.

    J'ai vu ce film à l'adolescence, et j'aime le revoir, car malgré l'évolution considérable des effets spéciaux depuis, l'émotion, la fraîcheur et l'aspect fantastique de cette oeuvre ont traversé le temps.

    King Kong parle de la confrontation de la nature sauvage et de la civilisation. La peuplade qui habite l'île a construit de massives portes en bois séparant leur village de la jungle, et offre régulièrement une vierge à "Kong", dieu vivant à la fois craint et vénéré. Les Blancs, eux, vont s'emparer du monstre à des fins mercantiles, et cette action va se retourner contre eux. "Kong" est la représentation de la sauvagerie, de la nature indomptée, et l'on pourraît presque lire ce film comme une mise en garde contre les tentatives de l'homme pour imposer King Kongpar force son empreinte sur l'environnement.

    L'autre lecture, plus connue, est évidement le mythe de "La Belle et la Bête", et tous les psys du monde n'ont pas fini de glauser sur le caractère sexuel de la dernière phrase du film "C'est la Belle qui a tué la Bête". Personnellement, ces élucubrations de psychologie de bazar m'énèrvent. Kong est amoureux d'Ann, et alors ? C'est connu que depuis Freud (un homme, soit dit en passant), tout n'est que sexe. il a dit aussi que toute déviation, tout problème psychique était la faute de la mère....En gros, King Kong est l'histoire d'un gros singe qui a surement été traumatisé par une mère castratrice et qui se venge en se bastonant contre des T-Rex et en enlevant des blondes pour les emporter au sommet d'un gratte-ciel (qui est un symbole phallique, comme chacun le sait).

    Allez, je plaisante, King Kong est un chef-d'oeuvre du cinéma fantastique, où régne une certaine poésie "sauvage" qui nous reste dans le coeur...Et si j'ai aimé la version de Peter Jackson, c'est surtout parce qu'elle est un veritable hommage à ce vieux film de 1933.

    Une petite anecdote, piochée sur "Wikipédia" : les pilotes dKing Konges avions qui tirent sur Kong à la fin du film sont joués par Cooper et Schoedsack, et l'on peut y voir la métaphore des créateurs qui "tuent" leur créature.

    « le cowboyAdieu, Ernie... »

  • Commentaires

    1
    lemmy
    Dimanche 8 Juillet 2012 à 20:38

    Pauvre king-kong castré qui tombe à cause d'une blonde ;-) Un grand classique !


    As-tu vu la suite sorti également en 33 ? : "Son of kong", si mes souvenirs sont bons.


     

    2
    Dimanche 8 Juillet 2012 à 20:43

    J'ai vu Son of Kong : plutôt sympathique, il fait passer un bon moment mais "bébé Kong" est un peu moins charismatique que papa.

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    3
    Lundi 9 Juillet 2012 à 08:42

    La qualité de ce film est indéniable. La meilleure preuve c'est effectivement que Jackson, qui est très bon, n'a pas fait mieux, mais eut la sagesse comme tu le dis de rendre un hommage à l'original plutôt qu'essayer de le dépasser ou changer le propos. Ce genre de classique conduit, mine de rien, vers le fantastique et la science-fiction...

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