• Je sais rien, mais je dirai tout (1973)

    Travail, famille, patrie ?

    Je sais rien, mais je dirai tout (1973)Pierre Gastier-Leroy (Pierre Richard) est le fils du directeur d'une usine d'armement. Vivant dans un manoir, entouré de ses oncles généraux ou évêques, il désespère sa famille par son travail d'éducateur social.

    Il s'active principalement à sauver du ruisseau un trio de petit malfrats, qu'il parvient à faire embaucher dans l'usine de son père. Cela ne va pas tarder à causer bien des problèmes.

    Je sais rien mais je dirai tout de Pierre Richard est une charge contre l'armée, la religion, l'ordre établi. Anarchique ? Non, pas tellement quand on y regarde de plus près : le personnage de 'Pierre', même s'il tente de changer les choses, est d'une naïveté et d'un paternalisme confondant, comme en témoigne la scène où il tente de convaincre les ouvriers de changer de boulot.

    Les gags s'enchainent, pas toujours très fins, il est vrai, mais souvent la cruauté pointe sous le rire : 'Gastier-Leroy' père, joué avec maestria par Bernard Blier, discute business au téléphone avec les chefs palestiniens et israeliens, ou offre des chars miniatures aux enfants de gradés.

    Autour de ce binôme d'acteurs qui se renvoient la balle avec talent, nous avons Pierre Tornade et Daniel Prévost en policiers lèche-bottes, Hélène Duc en épouse et mère BCBG, et le "gratin" des artistes comiques français des années 70 : les Frères ennemis, Pierre Repp, Bernard Haller, sans oublier les Charlots qui font un "cameo" en forme de clin d'oeil à la fin du film.

    Je sais rien, mais je dirai tout (1973)Notons que les trois "petits gars" dont s'occupe 'Pierre' sont interprétés par Georges Beller, Luis Rego et Didier Kaminka, et que Victor Lanoux, ex-complice de Pierre Richard au cabaret, apparait le temps de deux gags savoureux.

    J'ai toujours aimé ce film, mais force est de constater que malgré un message toujours d'actualité, le jeu de Pierre Richard a considérablement vieilli, son personnage de grand enfant faussement naïf passe assez mal l'épreuve du temps. Reste l'excellente B.O. du film, composée et interprétée par Michel Fugain et son "Big Bazar".

     

     

     

     

    Je sais rien, mais je dirai tout (1973)

    « Arrêtez la mort, SVP !!!Adieu, Stuart Gordon »

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