• Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal (2008)

    Le film de trop ?

    Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal (2008)Nevada, 1957. Se faisant passer pour des soldats américains, une troupe soviétique investit la "Zone 51" et fait sortir de force deux hommes d'une voiture. L'un d'eux n'est autre qu'Indiana Jones (Harrison Ford). Il rencontre pour l'occasion le professeur Irina Spalko (Cate Blanchett), une spécialiste du paranormal. Sous la menace, l'archéologue doit rechercher une caisse contenant un objet aux propriétés magnétiques.

    Une fois l'artefact aux mains des russes, Indy parvient à fuir, mais se retrouve dans une "ville fantôme" utilisée pour tester la bombe atomique. Ayant survécu grâce à un frigo, notre héros est interrogé par le F.B.I. et ne tarde pas à perdre son travail au sein de l'université.

    Il décide d'aller chercher un emploi en Europe, mais alors qu'il est sur le départ, un jeune homme, "Mutt" Williams (Shia Labeouf) le contacte et lui remet une lettre provenant d'un ami de Jones, le professeur Harold Oxley (John Hurt), lequel a disparu en Amérique du Sud avec la mère de Mutt...

    Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal traine la réputation d'être le plus mauvais film de la saga, et moi-même j'avoue avoir été déçue lorsque je l'avais vu à sa sortie en salle. Pourtant, je me rends compte que, bien que n'étant pas - loin de là ! - parfait, il n'est pas si moche. Il a même le bon goût de proposer une continuité avec la saga, par le biais du retour du personnage de Marion Ravenwood (Karen Allen).

    Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal (2008)Par ailleurs, la critique de l'Amérique paranoïaque des années 50 n'est pas désagréable, même si les vrais méchants sont en l'occurrence les soviétiques.

    Shia Laboeuf est risible en "blouson noir" des fifties, avec cran d'arrêt et moto intégrés. Sa première apparition en mode "Marlon Brando" et sa manie constante de refaire son cran avec son peigne sont beaucoup trop caricaturales et la quasi totalité des dialogues entre lui et Ford n'a aucun intérêt !

    Nous avons droit à des scènes d'action estampillées "Indiana Jones" c'est à dire souvent "énaurmes" : la course-poursuite en jeep dans la jungle en parallèle à un combat (à l'épée !) entre 'Mutt' et 'Irina' suivie d'une séquence inutilement dégoutante avec les fourmis mangeuses d'hommes et enfin le passage des rapides quasi cartoonesque.

    Le final dans le "temple" est l'élément qui m'a le plus déçu dès le premier visionnage : le moment où Irina obtient le savoir universel m'a paru bizarre et c'est toujours le cas. Le côté "Deus ex Machina" du premier film et la poésie "Biblique" du troisième étaient plus explicites que ce curieux bazar science-fictionnel. Steven Spielberg nous avait habitué à plus de finesse dans les rapports entre humains et extra-terrestres.

    Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal n'est pas le meilleur film de la saga, mais il est loin d'être le pire. Attendons de voir le cinquième opus... mais très sincèrement, je ne suis pas pressée !

    Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal (2008)Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal (2008)

     

     

     

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