• Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban (2004)

    L'un des meilleurs films de la franchise.

    Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban.La soirée commence mal pour Harry (Daniel Radcliff) : Marge, la soeur de son oncle Vernon, ne cesse de le dénigrer. Lorsqu'elle se met à glisser des sous-entendus calomnieux sur ses parents, le jeune sorcier lui jette un sort sous le coup de la colère.

    Mais comme la magie est interdite aux élèves mineurs de Poudlard, il craint d'être allé trop loin, et, désespéré, quitte la maison des Dursley avec armes et bagages. Mais il va très vite comprendre qu'il y a bien pire que d'avoir fait gonfler sa tante Marge : Sirius Black (Gary Oldman), un dangereux sorcier, s'est évadé de la prison d'Azkaban et serait à sa recherche pour le tuer...

    Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban, réalisé par Alfonso Cuaròn, est l'un des meilleurs films de la franchise. Harry, Ron et Hermione ont grandit, et leurs aventures prennent un tournant plus dramatique. Nous en apprenons plus sur la mort des parents du héros, et, surtout, le film nous enseigne que les apparences sont trompeuses : ainsi, Sirius Black, vu par tous comme un traitre qui a livré ses amis, et Remus Lupin (David Thewlis), le nouveau professeur de défenses contre le mal, ont des secrets bien cachés qui ajoutent à la gravité de l'histoire.

    Cuaròn possède également un sens de l'humour qui allège la noirceur du film : ainsi, la séquence où Harry prend le "Magicobus", un autobus à impériale conduit par un vieillard lymphatique chaussé de lunettes en "culs de bouteilles" dont la conduite est commentée par une tête réduite ! Et bien sûr, l'inénarrable scène où Rogue (Alan Rickman) se retrouve affublé d'une robe et d'un chapeau ridicules.

    L'humour se mêle aussi de référence avec Tom, le tenancier du Chaudron Baveur, qui ressemble furieusement par son aspect et sa gestuelle à un serviteur de savant fou.

    L'un des thèmes de ce troisième opus, c'est "le temps" : temps perdu pour Sirius, mis à profit par Hermione pour cumuler ses cours, rythme des lunaisons pour Lupin - Oups, je "spoile" un peu, pardon...

    Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban.Autre thème, la divination, allégrement tournée en ridicule dans le film par la présence de Sybille Treylawney (Emma Thompson), le professeur de divination qui s'apparente à une vulgaire "diseuse de bonne-aventure".

    Côté créatures fantastiques, nous avons un hippogriffe très réussit et un loup-garou (plutôt mal fichu, je trouve), ainsi que les "Détraqueurs" ("Demetors" en vo), qui ressemblent à des cadavres revêtus de suaires qui se nourrissent du bonheur des gens - pour la petite histoire, J.K. Rolling a créée ces monstres en se rappelant d'une période de dépression qu'elle a traversé peu avant d'écrire le premier tome d'Harry Potter.

    Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban, aussi réussit au cinéma que sous sa forme littéraire, est donc l'un des meilleurs, l'un des plus angoissants - les "Détraqueurs" sont très réussis - et fait rentrer le spectateur/lecteur dans un univers qui s'éloigne de plus en plus de l'atmosphère enfantine des deux premières oeuvres.

    Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban.Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban.

    « Kenneth BranaghGary Oldman »

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