Nostalgie.

Gauthier (Tom Dingler) apprend, à la mort de sa mère, qu'il est le fils de Guy Jamet (Alex Lutz), chanteur des années 70.

Le jeune homme parvient à approcher Guy en prétextant un reportage sur lui, à l'occasion de la sortie d'un "best of" et d'une tournée à travers la France. Il va ainsi partager l'intimité de son père sans rien lui dire du lien qui les unit.

Au-delà du portrait d'un chanteur, Guy (réalisé par Alex Lutz) est un hommage à une certaine époque et à un certain style de vie, celui des "vedettes" que l'on appelait pas encore les "People". Il est amusant de faire le rapprochement entre 'Guy' et des artistes connus - en premier lieu Claude François, bien sûr, (dont il est question lors d'une séquence un peu moqueuse) mais aussi Herbert Léonard, C. Jérôme, voire même Dave !

Nostalgique de cette époque, j'ai aimé le film, son style très particulier, entre le "faux" reportage et la tranche de vie. Alex Lutz, sous un maquillage époustouflant, incarne ce vieux chanteur un peu "has-been" mais lucide sur sa carrière et son déclin, avec un jeu touchant et drôle à la fois.

Autour de lui nous avons une belle brochette d'acteurs, comme Nicole Calfan qui joue son attachée de presse, la chanteuse Dani en ex-compagne (Élodie Bouchez interprétant le personnage jeune).

Tom Dingler, qui joue donc son fils, et que l'on ne vois que lors de deux séquences -le reste du temps il est le caméraman ! - a lui aussi une "présence" qui rend émouvant chaque plan sur le vieux chanteur ridé et parfois mauvais coucheur qui fut son géniteur.

Notons aussi la présence - dans leurs propres rôles - de Michel Drucker, Julien Clerc et Alessandra Sublet.

Guy est un bon film, par lequel on peut retrouver la douce nostalgie d'une époque révolue.