• De l'autre côté du périph

    Circulez, il n'y a rien à voir !

    De l'autre côté du périphLorsque deux jeunes découvrent le cadavre d'Éponine Chaligny, épouse d'un grand patron, dans une décharge de Bobigny, l'affaire est confiée à François Monge (Laurent Lafitte), flic parisien.

    Mais Oumane Diakité (Omar Sy), de la brigade financière de Bobigny, est persuadé que ce meurtre est lié à un "gros bonnet" qu'il piste depuis des mois. Il s'invite alors dans l'enquête...

    De l'autre côté du périph (2012) n'est rien d'autre qu'un "véhicule" pour Omar Sy, qui venait d'avoir son heure de gloire avec Intouchables. L'histoire, basée sur un principe aussi vieux que le cinéma (deux hommes que tout oppose doivent s'entraider) aurait pu être une agréable comédie policière si, malheureusement, le scénario avait suivi...

    Les personnages sont caricaturaux à l'excès, n'atteignant jamais leur dimensions humaines : les petites frappes vivent dans les cités et les "nantis" fréquentent des boites échangistes, le flic parisien a un poster du film Le Professionnel alors que le keuf de banlieue possède toute la collection de L'Arme fatale et du Flic de Beverly Hills, la fliquette est "Beurette" et le patron possède une "caisse noire" pour arroser le syndicat. Même l'identité du meurtrier se devine à des kilomètres !

    Quant aux scènes d'action, elles sont particulièrement mal fichues (je n'ai jamais vu une course-poursuite entre un flic et un suspect aussi longue !). Le dialogue, lui, est stupide, sans finesse, au point qu'on le croirait écrit par un journaliste de TF1 enquêtant sur les banlieues.

    Les références cinématographiques sont assénées au marteau-pilon : Omar Sy  nous la joue Eddy Murphy made-in-France, avec vannes à deux balles incluses et Laurent Lafitte fait une descente musclée dans un cercle de jeux clandestin à la manière de Belmondo, sans en avoir ni le charisme ni la décontraction.

    Bref, De l'autre côté du périph est une mauvaise comédie policière, qui à force d'hésiter entre le "buddy movie" à l'américaine et le film de Bébel, n'a aucune personnalité, et, plus grave encore, sombre dans un manichéisme limite nauséabond.

     

    De l'autre côté du périphDe l'autre côté du périph

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    « Un village presque parfaitÇa plane pour Clint et Tom ! »

  • Commentaires

    1
    FJWalk
    Lundi 12 Octobre 2015 à 22:48

    What did you expect ? wink2

    2
    Lundi 12 Octobre 2015 à 23:00

    Je n'attendais pas grand chose de ce film, heureusement ! he 

    3
    Mercredi 14 Octobre 2015 à 20:32

    Je n'ai même pas essayé d'aller le voir...Je ne le regrette pas, manifestement.

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