Avec panache !

Cyrano le laid est amoureux de Roxane, qui aime le beau Christian. Ce dernier est aussi épris de Roxane, mais la timidité l'empêche de déclarer sa flamme. Heureusement, Cyrano va l'aider.

Gérard Depardieu, Anne Brochet, Vincent Perez et Jacques Weber, devant les caméras de Jean-Paul Rappeneau pour l'adaptation cinématographique d'un classique du théâtre français. Que dire de plus ? Dix "César" glanés par le film, Depardieu inspiré et inspirant, Anne Brochet en "précieuse" pas si ridicule, Perez et Weber excellents, sans oublier les seconds rôles savoureux comme Roland Bertin (Ragueneau), Philippe Morier-Genond  (Le Bret), Pierre Maguelon  (Carbon de Castel-Jaloux), Josiane Stoléru (la duègne).

Et puis il y a la musique de Jean-Claude Petit et Kurt Kuenne, l'image de Pierre Lhomme, le scénario signé Rappeneau et Jean-Claude Carrière, et bien entendu l'extraordinaire texte d'Edmond Rostand, qui, bien qu'adapté pour le cinéma (raccourci ou changé parfois), garde son impact.

Avoir revu Cyrano de Bergerac m'a donné envie de raconter ma "rencontre" avec ce que je considère comme un chef-d'œuvre de la culture française, même si, je m'en doute, l'anecdote n'intéressera personne :

Entre Cyrano et moi, l'histoire a commencé lorsque, enfant, j'ai eu la curiosité d'écouter un disque enregistré par Daniel Sorano qui y déclamait les fameuses "Tirade des nez" et "Non merci". J'ignore pourquoi, j'avais été fascinée.

Des années plus tard, cette expérience oubliée depuis longtemps, je me retrouvais dans une salle obscure, fascinée de nouveau, par le jeu de Depardieu cette fois. Le film ayant été un succès, je n'eu aucun mal à me procurer la pièce de Rostand. Depuis, je la relis souvent, en totalité ou quelques actes, juste pour le plaisir de retrouver l'émotion que m'avait donné cette découverte filmique et littéraire.

Tout ça pour dire que j'aime Cyrano de Bergerac, la pièce de Rostand comme le film de Rappeneau. 

Gérard Depardieu et Vincent Perez