Dégel politique = histoire de fric ?

Depuis le dégel annoncé des relations entre les États-Unis et Cuba, l'île est devenue un endroit à la mode. Ainsi, des scènes du prochain opus de Fast And Furious sont tournées dans l'ancien fief de Fidel Castro, tandis que Florent Pagny s'est empressé d'y enregistrer un album, et que Karl Lagarfield y a organisé un défilé de mode.

Je suis même prête à parier que le prochain James Bond s'offrira un détour par La Havane !

Le rapprochement entre ces deux pays est une bonne chose, mais - et c'est mon côté cynique qui parle - je vois ce nouvel intérêt pour Cuba comme une façon de profiter à peu de coût d'une main-d'oeuvre locale et d'un paysage qui n'a quasiment pas changé depuis près de 60 ans.

Et mon cynisme ne s'arrête pas là, car je me suis imaginé tout d'un coup les producteurs français "délocalisant" leurs films là-bas... Imaginez Jean Reno et Christian Clavier dans une suite d'Opération Corned beef ou Dany Boon tournant Bienvenue chez Fidel ! Non, les cubains ne méritent pas cela !