• Cinéma de couleur

    De Hattie à Morgan.

    Cinéma en couleurs Le cinéma américain a pendant longtemps relégué les "minorité ethniques" à des stéréotypes fortement teintés de racisme. La plupart du temps, d'ailleurs, les rôles de Noirs  ou d'Indiens étaient joués par des blancs grimés, et cela permetait de donner une image du "brave pt'i neg" ou du "peau-rouge" barbare et sournois.

    Il y eu quand-même des acteurs de couleurs qui se firent - peniblement, on s'en doute - une place au soleil : La célébre Hattie McDaniel, première femme noire a obtenir un Oscar pour son rôle de nounou dans Autant en emporte le vent, mais qui fût refoulée du cinéma d'Atlanta où se déroulait la première du film, l'excellent Woody Strode, ancien sportif devenu acteur dans l'univers de Ford, et plus tard, un autre black issu des stades, James Brown, marquèrent le cinéma par leur présence.

    Ils ouvrirent la voie, que Sidney Poitier élargit avec deux films marquants : La Chaine et Devine qui vient diner, plaidoyés anti-raciste. Mais pendant encore longtemps, le Black au cinéma restera une image d'Epinal du comique de service ou du voyou, deux rôle réducteurs, comme il se doit.

    Lors des années 70, dans le sillage du combat pour les droits civiques, la "Blaxploitation" est une réponse aux films "réactionaires" de cette décenie. Ainsi, Shaft est le reflet de Dirty Harry, et la population Afro-américaine y trouve matière à revendiquer son appartenance à la société américaine.

    Les années 80 virent arriver une nouvelle génération d'acteurs de couleur qui Cinéma en couleurs se firent connaitre par la télévision comme Bill Cosby (Les Espions) ou débutèrent dans le "stand-up" à la manière d'Eddy Murphy. C'est aussi le début du "buddy movie", une sorte de version comique de La Chaine : deux gars diametralement opposés se trouvent à partager une aventure rocambolesque (48 heures, Un fauteuil pour deux). 

    Mais les années 90 voient le Noir prendre vraiment une épaisseur en devenant un partenaire : Lethal Weapon, Robin des bois, prince des voleurs, pendant que dans le même temps, Will Smith et Martin Lawrence marchent sur les traces de Cosby et Murphy en se faisant d'abord connaître sur le petit écran avant de crever le grand (Bad Boys). Du côté des actrices, c'est au tour de Whoopie Goldberg de reprendre le flambeau d'Hattie McDaniel et Pam Grier avec La Couleur Pourpre puis Beauté Fatale et Jumping Jack Flash.

    Depuis le début des années 2000, l'afro-américain est un acteur à part entière de son Histoire, et sa représentation au cinéma en est le témoignage : Morgan Freeman, Danny Glover et Denzel Washington entre autres, sont de vivants témoignages de l'évolution d'une société.

      Cinéma de couleur Cinéma de couleur

     

     

    « Un coup de gueuleTaken »

  • Commentaires

    1
    Mardi 2 Octobre 2012 à 19:41

    Heu, si je ne me trompe tu voulais dire " Lethal Weapon" ?

    2
    Mardi 2 Octobre 2012 à 19:50

    Oups, j'ai mélangé le titre français et le titre original ! Je rectifie immédiatly !!

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