• Capitaine Blood

    Flynn surpasse Depp en charisme (sans surprise !)

    Capitaine BloodAngleterre, 1684. Parce qu'il a soigné un rebelle à l'autorité du roi James II, le médecin Peter Blood (Errol Flynn) est jugé comme traitre à la couronne. Condamné à mort, il est toutefois envoyé à Port-Royal dans les Caraïbes où le gouverneur à besoin de main d'oeuvre gratuite.

    Arrivé à destination, il va attirer l'attention de la jeune Arabelle Bishop (Olivia de Havilland), mais également la mansuétude du gouverneur de la colonie, dont il parvient à soulager les crises de goutte.

    Profitant de l'attaque de l'île par les espagnols, Blood et ses compagnons d'infortune parviennent à s'emparer du bateau des agresseurs, et vont commencer une nouvelle vie de pirates...

    Capitaine Blood (1935) est le premier grand film américain de Michael Curtiz et le premier grand rôle d'Errol Flynn, qui va ainsi inaugurer son personnage d'aventurier désinvolte au sourire "Colgate". C'est aussi la première fois qu'il côtoie à l'écran Olivia de Havilland et Basil Rathbone, quelques années avant le cultissime Les Aventures de Robin des bois (du même réalisateur).

    Rathbone, d'ailleurs, est fort intéressant dans le rôle du pirate français 'Levasseur' (un personnage qui a réellement existé), émaillant son dialogue de phrases en français et bénéficiant d'une superbe scène de duel sur la plage avec Flynn, préfigurant leur antagonisme de Robin des bois.

    Capitaine BloodOlivia de Havilland campe un personnage entre la capricieuse 'Scarlet O'Hara' et la potiche de service (elle est capturée par Rathbone et rachetée par Flynn). Le dialogue entre elle et notre héros est savoureux, et ne manque pas de sel (normal pour un film d'aventure maritime !).

    Bien sûr, les "d'jeunes" d'aujourd'hui, habitués aux combats navals en CGI et à Johnny Depp en pirate maniéré, trouveraient "ringard" un tel film. Mais il est bon de rappeler qu'avant les attractions Disney devenues longs-métrages "bankables", il y avait les bondissants Douglas Fairbanks, Errol Flynn ou Burt Lancaster, sans oublier les réalisateurs et les spécialistes hollywoodiens des effets spéciaux qui savaient, sans ordinateurs ni fonds vert, donner de l'énergie aux scènes d'action.

    En tout cas, je n'ai pas vu passer les deux heures du film, ce qui est un gage de qualité à mon avis. Et puis, le charisme de Flynn, Havilland et Rathbone, c'est quelque chose !

    Capitaine Blood

     

    « Adieu, Kenny BakerBasil Rathbone (1892-1967) »

  • Commentaires

    1
    Mercredi 17 Août 2016 à 08:16

    Un vrai film avec de vraies pointures.

    2
    Daniel
    Mercredi 17 Août 2016 à 19:08

    Depp a ses fans...dont je ne fais pas partie ! Et pour résumer Errol Flynn je ne vois qu un seul mot :FLAMBOYANT !

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :