• Bohemian Rhapsody (2018)

    Biopic un peu raté.

    Bohemian Rhapsody (2018)13 juillet 1985. Le concert "Live Aid" bat son plein. Un homme s'apprête à entrer sur la scène de Wembley et va électriser la foule...

    1970. Farrokh Bulsara (Rami Malek), fils d'immigrés Parsi, gagne sa vie en tant que bagagiste à Heathrow. Un soir, après avoir assisté au concert du groupe "Smile" dans une boite de nuit, il propose des chansons à deux des membres, le guitariste Brian May (Gwilym Lee) et le batteur Roger Taylor (Ben Hardy). Comme leur chanteur, Tim Staffell, vient de les quitter, Farrokh, grâce à sa voix si particulière, parvient à prendre sa place.

    Bien vite, le groupe, rebaptisé "Queen" et rejoint par le bassiste John Deacon (Joseph Mazzello) commence à avoir du succès. De son côté, Farrokh, devenu Freddie Mercury, file le parfait amour avec Mary Austin (Lucy Boynton), bien qu'il ressente de plus en plus d'attirance pour les hommes...

    Bohemian Rhapsody de Bryan Singer est le biopic de Freddie Mercury, et très vite le personnage est présenté comme exaspérant de prétention, sûr de lui et se conduisant parfois comme un épouvantable trou du c** qui énerve par ses attitudes de diva.

    Dans le même temps, nous le voyons comme l'élément le plus charismatique du groupe, celui  qui sait d'instinct ce qui marchera ou ne marchera pas. Bryan May a aussi son heure de gloire en inventant le fameux tempo de "We Will Rock You". Les deux autres membres  du combo n'ont qu'une valeur anecdotique, et c'est un peu dommage.

    Autre problème, le scénario ne s'embarrasse pas tellement de certains détails. Par exemple, contrairement à ce qu'on voit au début du film, c'est Tim Staffell qui propose Farokh pour le remplacer au sein du groupe "Smile". Nous avons également de nombreuses erreurs dans le déroulement de l'histoire, ce qui, pour les fans puristes du groupe, est préjudiciable.

    Reste la musique. La genèse de deux "tubes",  "Bohemian Rhapsody" et "We Will Rock You", se fait avec un humour et un enthousiasme qui donne envie de chanter et de marquer la mesure.

    Bohemian Rhapsody (2018)Rami Malek a su reprendre à son compte les mouvements du chanteur, ses tics et sa démesure. Le seul bémol consiste en l'accumulation de gros plans sur son visage, on sent que le réalisateur veux montrer à quel point le maquillage est réussit.

    Détail amusant, lors des prestations scéniques de la période "cheveux longs" de Mercury, j'ai eu l'impression de voir... Mick Jagger !

    Les anicroches entre le héros et son père, les scènes larmoyantes ne sont pas assez nombreuses pour noyer le sujet, heureusement. L'ambiance des années 70/80 n'est pas marquée Bohemian Rhapsody (2018)à outrance : le style vestimentaire y est surtout employé pour montrer l'exubérance de Mercury, la bande-son n'est constituée que des tubes du groupe.

    Certains disent que Bohemian Rhapsody est un biopic trop sage, d'autres au contraire saluent la pudeur du scénario qui ne s'attarde pas sur la sexualité et la maladie de Freddie. En ce qui me concerne, j'ai passé plus de deux heures agréables, surtout grâce aux reconstitutions des scènes de concert, exaltantes et enthousiasmantes.

    Mais je reconnais que, quelques jours après le visionnage, je ne peux me rappeler une image très "marquante" du film. En d'autres termes, Bohemian Rhapsody rate un peu son coup en matière d'hommage à l'un des chanteurs les plus géniaux de sa génération.

    Bohemian Rhapsody (2018)

     

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  • Commentaires

    1
    valcogne
    Lundi 19 Novembre 2018 à 19:51

    Les bandes annonces ne m'ont pas enthousiasmé, donc.

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