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Adieu, Victor Lanoux.
Bouly, Louis la Brocante...
Il savait aussi bien jouer le bon copain que le personnage trouble. Victor Lanoux vient de nous quitter à l'âge de 80 ans.
Né à Paris en 1936, il débute au cabaret aux côtés de Pierre Richard (qu'il retrouvera devant les caméras) puis passe au TNP de 1964 à 1969 avant de devenir dans les années 70 un des seconds rôles populaires du grand écran.
On le retrouve ainsi dans L'Affaire Dominici (72), Adieu poulet et Dupont Lajoie en 75, Un éléphant ça trompe énormément (76) et sa suite Nous irons tous au paradis (77)...
Après une rupture d'anévrisme en 2007 qui entrainera une hémiplégie, Victor Lanoux reprend néanmoins le tournage de la série populaire Louis la brocante dont il tient le rôle-titre. Mais en 2013, il abandonne définitivement les plateaux de tournage.
Hospitalisé depuis quelques jours suites à un AVC, l'acteur s'est éteint à l'hôpital de Royan.
R.I.P. 'Bouly'...
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Commentaires
2KinskiklausJeudi 4 Mai 2017 à 12:07Je te rejoins entièrement là-dessus, Val. Certains considèrent la nostalgie comme un gros mot, je la revendique pour ma part.
3DanielJeudi 4 Mai 2017 à 12:37Tu me l apprends....une bien triste nouvelle ! J ai toujours beaucoup aimé cet acteur largement sous exploité comme l avait souligné Valcogne ...Au cinéma c était souvent un sacré personnage mais je dois dire que ses séries tv ne m inspirent guère . En tous cas..un fleuron du bon cinéma populaire !
Il suffit de le revoir dans le film " Y a t'il un Français dans la salle", tiré d'un livre de Frédéric Dard, San Antonio, où il joue le rôle du président Horace Tumela pour l'apprécier de nouveau à sa juste place. Comme dit Kinskiklaus on a le droit d'être nostalgique en évoquant cet acteur si sympathique.
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Vraiment très triste d'apprendre sa disparition. Encore un bout de ma jeunesse qui se casse.
Pour moi, Victor Lanoux c'est surtout 'Bouly', car, si j'ai vu il y a longtemps Les Chiens, Adieu poulet ou Dupont-Lajoie, j'étais à l'époque trop jeune pour comprendre le sous-texte de ces films.
La disparition de Victor Lanoux est encore une perte irremplaçable et marque la fin d'un cinéma vrai "politiquement incorrect" mais nécessaire.
Aujourd'hui, c'est l'époque du cinéma "ronronnant" et bien-pensant, l'époque du "pas-de-polémique".