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Adieu, Michael Anderson.
Réalisateur éclectique.
On lui doit de nombreux films devenus "cultes" pour diverses raisons. Le réalisateur Michael Anderson nous a quitté le 25 avril dernier à l'âge de 98 ans.
Né à Londres le 30 janvier 1920, c'était un "enfant de la balle" : ses parents étaient tout deux acteurs, et sa grand-mère Mary Anderson fut l'une des premières actrices shakespeariennes des États-Unis.
C'est après la Seconde Guerre Mondiale que Michael commence sa carrière au cinéma. Il co-réalise d'abord Private Angelo avec Peter Ustinov, avant de devenir réalisateur à part entière.
Son film de guerre Les Briseurs de barrages (1955) se fait remarquer par ses effets spéciaux (qui influencèrent même Georges Lucas pour Star Wars !). Le réalisateur va ensuite se lancer dans deux adaptations de romans : 1984 et Le Tour du monde en 80 jours (tout deux sortis en 1956).
Il enchaine les tournages dans des genres très divers : le thriller avec La Lame nue (1961), le film d'aventure avec Les Trois soldats de l'aventure (1964), l'espionnage avec Opération Crosbow (1965).
Son film de SF L'Âge de cristal (1976) deviendra culte et donnera naissance à une éphémère série TV. L'année suivante, il "surfe" sur le succès des Dents de la mer avec Orca (1977). L'une de ses dernières oeuvres, Pinocchio et Gepetto (2000) met en vedette Martin Landau dans le rôle du vieux marionnettiste.
Michael Anderson a aussi réalisé pour le petit écran : on lui doit la mini-série Chroniques martiennes (1960) d'après Ray Bradbury, mais également le téléfilm historique Intrigues Impériales (1991), l'adaptation de Jack London Le Loup des mers (1992).
R.I.P.
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Commentaires
2KinskiklausSamedi 28 Avril 2018 à 15:46Encore jamais vu ce désormais fameux "Loup des mers". J'avoue avoir beaucoup de mal avec les films post 1982 avec Charley... Christopher Reeve, s'il n'était pas à proprement parler un grand acteur, je l'aimais beaucoup. J'éprouve toujours de la peine quand je le revois dans un film, tout comme j'en éprouve pour son grand ami de toujours, Robin Williams.
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En plus de "Orca" que j'aimais bien dans mon enfance, je me rends compte que j'ai aussi vu sa version de Pinocchio avec Martin Landau, mignonne comme tout.
J'ai vu Orca il y a longtemps à la télévision, et j'ai été marquée par la scène de la mort de la femelle orque ainsi que par la confrontation finale sur la banquise. J'aimerai bien le revoir ce film, ainsi que Le Loup des mers.