Nous irons tous au paradis.

Encore une disparition qui me fiche un sacré bourdon : Guy Bedos vient de nous quitter à l'âge de 85 ans.

Il a marqué mon enfance et surtout mon adolescence par ses sketchs, ses piques politiques, son humour qui parfois dérangeait.

Mais bien sûr, sur ce blog, je vais parler de Guy Bedos   acteur :

Il débute à l'écran dans les années 50, joue devant les caméras de Marc Allegret (Futures vedettes - 1955), Marcel Carné (Les Tricheurs - 1958), Jean Renoir (Le Caporal épinglé - 1963).

Vedette du film Dragée au poivre (1963) dont il co-signe le scénario avec le réalisateur Jacques Baratier, il y côtoie entre autres ses amis  Jean-Paul Belmondo et Claude Brasseur qu'il retrouvera quelques années plus tard dans deux films devenus cultes : Un éléphant ça trompe énormément (1976) et Nous irons tous au paradis (1977), tous deux signés Yves Robert.

Les années 70 seront aussi pour Guy Bedos l'âge d'or de ses sketchs, d'abord avec sa compagne Sophie Daumier, puis en solo. C'est dans les années 80 qu'il redevient acteur, notamment dans Réveillon chez Bob (1984) et Il est génial, papy ! (1987).

On retrouve ensuite Bedos dans Le Bal des casses-pieds (1991) d'Yves Robert, Sous les pieds des femmes (1997) de Rachida Krim et Les Clés de bagnole (2003) de Laurent Baffie où il interprète son propre rôle.

Sa dernière prestation cinématographique est dans le film doux-amer Et si on vivait tous ensemble ? (2012 - Stéphane Robelin) aux côtés de Pierre Richard, Claude Rich et Jane Fonda.

R.I.P.