C'est officiel : je n'aime pas le cinéma de Godard.

Mon avis : 

À Marseille, Michel Poiccard (Jean-Paul Belmondo) vole une voiture pour remonter à Paris où il compte demander à la jeune Patricia (Jean Seberg) de le suivre à Rome.

Sur la route, il abat un motard de la gendarmerie. Il arrive dans la capitale où il retrouve Patricia qui, pour payer ses études à la Sorbonne, vend le "Herald Tribune" sur les Champs-Élysées. La police à ses trousses, il se lance dans une véritable fuite en avant...

Il y a quelques temps, j'avais été déçue par le visionnage du Mépris, mais lorsque j'ai vu que la Cinq diffusait À bout de souffle, j'ai eu envie de me laisser une deuxième chance de découvrir le cinéma de Jean-Luc Godard.

... et force est de constater qu'hélas, je ne comprendrais jamais rien à ce cinéaste ! Le point positif, c'est que l'histoire est facile à suivre, bourrée de références au Film noir américain.

Belmondo est irréprochable, Jean Seberg mignonne comme tout, mais à part ça, le film m'a semblé d'une longueur assomante, les dialogues sont abscons, salement misogynes, parfois couverts par des bruits parasites, le montage est anarchique... J'ai parfaitement conscience de descendre en flammes ce que certains considèrent comme le manifeste de la "Nouvelle vague", mais tant-pis : mon cerveau est peut-être conditionné aux films possédant un scénario bien défini, des dialogues compréhensibles et une certaine logique.

Si À bout de souffle plait à certains, tant-mieux. Moi, je peux simplement dire que je me devais de le voir au moins une fois dans ma vie...